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Plus de compréhension, moins de matière

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 10 mars 2020


« Je veux connaître les pensées de Dieu ; le reste n’est que détails. » – Albert Einstein

Einstein a toujours aimé les vues d’ensemble. Je pense que ses intuitions inspirées venaient de cette humilité même qui consistait à connaître les pensées de Dieu, à ne pas s’attarder sur les symboles, et donc à ne pas penser de façon limitée. « L’Esprit illimité » était un des noms qu’il utilisait pour parler de Dieu. Toutes les grandes découvertes se sont véritablement produites de cette manière.

D’un point de vue mathématique, c’est logique. Vous pouvez opérer des permutations sur l’évidence des sens tant que vous le souhaitez, mais ce qui se produit lors d’un progrès scientifique, c’est l’inspiration conduisant à une découverte qu’aucune combinaison mécanique ni aucune variation basée sur ce qui est déjà connu ne peut expliquer. On pourrait dire que de telles idées sont la révélation dans la conscience humaine d’une ligne de pensée entièrement nouvelle, une idée issue de l’inspiration, venant de l’extérieur de l’état actuel de la pensée humaine. Les gens à qui cela est déjà arrivé le décrivent ainsi : c’est comme si on allumait la lumière. Quelques-uns admettent même que cela doit en effet provenir d’un Esprit supérieur, illimité.

Est-ce qu’une telle inspiration se produit à la vitesse de la lumière ? La vitesse de la lumière est connue comme étant une constante universelle en physique – la vitesse la plus élevée qui puisse être atteinte dans l’univers. Pourtant, il existe un autre concept de lumière dans la métaphysique chrétienne, la lumière comme instantanéité – comme l’immédiateté, la toute-présence et l’action de la Vérité. Donc la lumière est l’action immédiate de l’Esprit illimitable. Ainsi que l’écrit Mary Baker Eddy : « La lumière est un symbole de l’Entendement, de la Vie, de la Vérité et de l’Amour, et non une propriété vivifiante de la matière. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 510) C’était une déclaration intéressante à faire dans la seconde partie du XIXème siècle, puisque la lumière et la matière n’ont pas été considérées comme étant des formes d’un même matériau jusqu’à ce qu’Einstein découvre que E=mc². Pourtant, la lumière, dans son véritable sens métaphysique ou spirituel, est en réalité un symbole de l’Entendement ; elle est l’illumination.

Les physiciens aujourd’hui découvrent d’intéressantes propriétés à la lumière qu’ils étudient, et qui indiquent peut-être de telles découvertes. Par exemple, à un certain niveau, toutes les particules de lumière semblent être en contact avec toutes les autres ; le terme de la physique quantique qualifiant ce phénomène est : l’intrication. Les physiciens ont la capacité de mettre en place des expériences permettant de mesurer ce phénomène, lequel montre que les photons – que l’on considère comme étant des particules de lumière – présents dans un endroit sont liés à toutes les autres particules « intriquées », instantanément, y compris si l’on fixe une distance arbitrairement très éloignée. En fait, selon les équations, le terme « instantanément » signifie que les photons sont déjà liés les uns aux autres. Ceci peut s’appliquer à des photons générés par un feu de camp aborigène en Australie et à d’autres photons appartenant à la galaxie du Tourbillon (M51). Donc l’idée sous-jacente qui semble émerger voudrait que du point de vue de la lumière, aller d’un point A à un point B de l’univers ne prenne pas de temps du tout. Si toute lumière « intriquée » « sait » cela, et remplit l’univers, alors il est possible que toute lumière soit liée à toute autre lumière instantanément. Un réel progrès scientifique semble toujours conduire à moins, et non à plus, de limitations.

De telles expériences physiques avec la lumière peuvent ainsi illustrer une inter connectivité immédiate sous-jacente lorsqu’elles sont regardées sous un angle éclairé. Le naturaliste américano-écossais John Muir a dit un jour : « Lorsque nous essayons de saisir une quelconque chose par elle-même, nous nous rendons compte que celle-ci est liée au reste de l’Univers. » Il n’imaginait pas, lorsqu’il a dit cela – ou peut-être le savait-il ? – à quel point il décrivait précisément la physique quantique. Et son « quelque chose » est en effet instantanément lié à tout le reste.

Un physicien de la fin du XIXème siècle sans imagination aurait pu dire : « Vous ne pourrez jamais parler avec quelqu’un à New York en temps réel depuis votre maison en Californie. » Cette supposée limitation est bien entendu basée sur la vitesse de propagation limitée du son dans l’air, qui est environ de 1200 km/h. Un tel physicien connaîtrait la physique mais aurait échoué à vaincre cette limitation.

« L’éternité, non le temps, exprime la pensée de la Vie, et le temps ne fait pas partie de l’éternité. » – Mary Baker Eddy, Science et Santé, p. 468.

L’idée du temps est une autre limitation imposée. De même, quelqu’un pourrait dire que « la distance ne fait pas partie de l’infinité. » De la même façon qu’on ne peut additionner tout le temps pour obtenir l’éternité, on ne peut pas non plus additionner toute la distance et obtenir l’infinité. On ne peut additionner toutes les limitations pour obtenir l’illimité. Donc, il n’y a aucune distance entre vous, en tant qu’idée illimitée de l’Entendement infini, et toutes les autres idées de la création. La distance ne s’applique pas aux idées. Il n’existe pas de temps ni de distance entre les idées de l’Entendement.

Vous pouvez étendre ce raisonnement pour affirmer que la matière ne fait pas partie de la substance spirituelle. La version limitée ne fait pas partie de l’illimité. La matière est la suggestion que les idées sont limitées. Mais l’Entendement infini ne pouvait pas penser à quoi que ce soit de fini. Ce n’est pas possible. Il n’y a aucune qualité finie dans l’Entendement infini. Il n’existe pas une seule idée de Dieu qui soit finie.

Pensez à ce qui s’est passé avec le pain dans le récit biblique où Jésus a nourri la multitude, et à l’huile versée dans le vase selon les instructions d’Elisée. C’étaient des démonstrations du fait qu’il est impossible que l’Entendement infini ait jamais pensé une idée finie, parce qu’il ne peut exister d’idée qui ne soit conforme à l’Entendement qui la conçoit. Christ Jésus a posé en substance la même question que celle posée par Elisée à la veuve : Qu’as-tu dans ta maison (dans ta conscience) ? Une fois que l’idée ou la substance a été reconnue comme étant déjà présente, il est devenu possible de démontrer qu’elle était illimitée.

Dieu est l’Entendement omniscient. L’être est donc tout ce que Dieu connaît de nous. Dieu est le seul Entendement. Puisque l’Entendement infini peut uniquement penser à l’être de l’Entendement, chaque idée qu’a l’Entendement est celle de lui-même – son image et sa ressemblance, pourrait-on dire.

Si vous avez jamais dit : « Laissez-moi réfléchir à ça », alors vous savez que « réfléchir » peut signifier « contempler ». La création est la contemplation toujours à l’œuvre que l’Entendement infini opère de sa propre complétude, et vous êtes la réflexion, l’image, l’idée, la progéniture de l’Entendement – la ressemblance de cette seule et unique Source de l’univers.

Les progrès de la Science

Le progrès scientifique commence avec la volonté de placer l’évidence de l’intelligence au-dessus de l’évidence de ce qui apparaît aux sens physiques. C’est ce que la vraie science a toujours essentiellement été – depuis la représentation d’une terre ronde remplaçant celle, erronée, d’une terre plate (un changement de perspective) jusqu’à la physique quantique remplaçant la notion erronée d’une matière objectivement substantielle. Un changement de perspective modifie la perception – une perspective plus large révèle la vérité, et la diminution du nombre de limites est perçue comme étant plus proche de la réalité.

A l’époque de Mary Baker Eddy, une large partie de la science de l’ère victorienne ne semblait vraiment pas engagée dans cette direction. Et pourtant, Mary Baker Eddy écrivait par exemple que « la matière disparaît sous le microscope de l’Esprit. » (Science et Santé, p. 264) Aujourd’hui, il ne faudrait plus un centième du courage dont elle a fait preuve, pour qui voudrait écrire ces choses au sujet d’une réalité perçue comme étant entièrement spirituelle. Ces énoncés aujourd’hui sont le témoignage de son exactitude scientifique ainsi que du courage et de l’intégrité sans compromis dont elle a fait preuve en déclarant la vérité. Dans la préface de Science et Santé, elle écrivit : « L’auteur n’a pas transigé avec sa conscience pour satisfaire le courant général des idées, mais elle a donné le texte de la Vérité crûment et honnêtement. » (p. x) Et elle a donc également apporté une contribution géante au changement de direction opéré par ce courant. En lisant les signes, cela ne semble pas du tout être un courant, mais une révolution métaphysique se déroulant rapidement dans la science.

Il est possible de vérifier, par exemple, que plus on comprend la science de l’agriculture, moins on a besoin de surface pour obtenir la même quantité de récolte. Il est clair que plus on comprend l’informatique, moins on a besoin de matériel informatique. Cela a été démontré de façon spectaculaire. Avant, il fallait plusieurs tonnes de métal pour effectuer les calculs qu’une petite pincée de sable (enduite d’or) effectue aujourd’hui. Moins d’accompagnement matériel et plus de compréhension est la tendance dans pratiquement tous les domaines scientifiques.

Il semble que nous autorisions la miniaturisation de toutes choses, mais pour ce qui est de s’en débarrasser complètement – il y a une réticence à le faire, même si nous avons progressé jusqu’à présent. « Tout degré de progrès, écrit Mary Baker Eddy, est un pas fait en direction de l’Esprit » (L’idée que les hommes se font de Dieu, p. 1)

Encore une fois, c’est la route de la science que de considérer la preuve de l’intelligence comme étant toujours supérieure à l’évidence des sens. De plus en plus de compréhension, et de moins en moins de matière, conduit bien sûr à une compréhension complète et à l’absence de matière. C’est la route de la science que nous avons choisie, et c’est vers cela qu’elle se dirige.

Parfois, on me demande comment je peux faire de la physique tout en semblant avoir une telle perspective métaphysique. Eh bien, en lisant entre les lignes, on voit qu’une grande partie des progrès de la pensée est très encourageante. Je n’étudie pas la physique pour trouver des réponses. Je prends note des leçons offertes par les « lis » de mon champ académique. Là où la limitation semble se trouver, dans de nombreux cas on voit maintenant la nature illimitée de la réalité apparaître. Je pense que nous sommes, pour employer les termes d’Einstein, en train de connaître les pensées de Dieu. Ainsi que Mary Baker Eddy le dit, l’humanité commence à « scruter profondément le réel au lieu de n’accepter que le sens extérieur des choses. » (Science et Santé, p. 129)

C’est ce qui est en train de se produire au travers des progrès accomplis dans tous les domaines de la véritable recherche scientifique. Il s’agit de surmonter les limitations. Il est amusant de pouvoir être là et de regarder cela se dérouler – de voir la direction que la pensée est en train de prendre et de se réjouir du fait que cela conduit à moins de limitations à mesure que la pensée devient de plus en plus spirituelle. Moins de matérialisme à mesure que la pensée s’illumine, et moins d’erreur à mesure que la pensée humaine s’approche de l’expression de l’Entendement infini seulement.

« L’heure des penseurs a sonné. » (ibid., p. vii), a écrit Mary Baker Eddy,  donc pourquoi ne devrions-nous pas tous être sur la ligne de front de la découverte ?

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