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Trouver sa voie

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 12 février 2018


Il y a quelques années, je ne savais pas quelle direction ma vie allait prendre. Je venais d’entrer à l’université et l’incertitude grandissante que je ressentais concernant mon avenir s’est transformée en peur de l’avenir. Je ne savais pas quelle filière choisir ni quelles personnes fréquenter. Je me suis rendu compte qu’être étudiant était beaucoup plus compliqué que ce que j’avais imaginé.

Il y avait deux choses que je savais bien faire : diriger une équipe de bowling et mener l’Organisation de la Science Chrétienne, ou CSO, sur mon campus. Mais je considérais ces activités comme des passe-temps parallèles à mes études. En raison de la crainte qui m’étreignait, je me sentais dépassé et pas du tout prêt à prendre des décisions importantes.

Peu à peu, j’ai cessé de réviser mes cours et je me suis mis à boire avec des copains, à faire la fête et à entretenir des relations superficielles avec des filles.

A un moment donné, j’ai sombré dans la dépression pendant plusieurs mois et je me suis demandé si ma vie avait la moindre raison d’être. Je ne voyais pas comment sortir du trou et laisser en arrière les choix que j’avais faits. J’ai demandé l’avis d’un conseiller d’orientation scolaire qui m’a suggéré de prendre des antidépresseurs. J’ai essayé ces comprimés pendant deux semaines, mais mon état n’a fait qu’empirer. 

Alors j’ai arrêté de les prendre et j’ai appelé un praticien de la Science Chrétienne pour qu’il me donne un traitement par la prière. Je savais, au fond de moi, qu’aborder ces graves problèmes spirituellement allait vraiment m’apporter une solution. Nous avons prié ensemble pendant quelques jours, et cela m’a aidé, mais je savais qu’affronter mes problèmes par la prière ne consistait pas à rechercher une solution miracle ni à se contenter d’un seul appel à l’aide au téléphone. 

Il me fallait mettre les choses au clair entre Dieu et moi.

Au printemps suivant, même si mes prières me réconfortaient, j’avais toujours l’esprit agité. Je me reprochais les choix que je continuais à faire, mais je ne me confiais à personne.

Après des mois passés ainsi, je me suis dit que je n’avais pas grand-chose à perdre. Alors je me suis armé de courage pour abandonner toutes ces pensées négatives et me confier à une fille que je connaissais et que je respectais. Elle savait que j’étais scientiste chrétien et elle percevait mes qualités. Je lui ai parlé de mes erreurs et de mes craintes, et elle m’a fait part des siennes. 

Je lui ai dit combien je me sentais hypocrite en menant ainsi deux existences distinctes : l’une comme membre de la CSO qui aimait aider les gens spirituellement et une autre où je sortais avec mes copains. C’était la première conversation franche que j’avais avec quelqu’un. Et cela m’a conduit à m’appuyer encore davantage sur Dieu.

En parlant avec mon amie de la spiritualité et de notre relation à Dieu, l’histoire de Paul, dans la Bible, m’est venue à l’esprit. Voilà un homme, me suis-je dit, qui avait commis des actes absolument odieux, bien pires que tout ce que j’avais fait, et il avait été racheté malgré tout. Cela me laissait supposer que j’avais encore une chance de m’extirper de la fosse de culpabilité et de désarroi dans laquelle j’étais tombé. Je suis souvent revenu sur cette idée réconfortante au cours du semestre. Même si affronter mes craintes était une tâche ardue, j’acquérais petit à petit une force intérieure et je prenais de bien meilleures décisions. 

A l’approche de l’été, j’ai réfléchi à la manière dont je voulais vraiment occuper mon temps. J’ai envisagé de me porter candidat à un stage qui s’intéressait aux activités pour la jeunesse, dans le cadre de mon église. J’y voyais là un progrès qui me permettrait d’être honnête envers moi-même et de travailler sur un large projet qui ferait du bien à d’autres personnes.

Il n’a pas fallu longtemps pour que je sois accepté et que je me retrouve dans un avion à destination d’une ville inconnue : Boston. D’une certaine façon, j’étais soulagé de laisser derrière moi ce qui m’avait plongé dans la confusion. Je savais, cependant, qu’il ne servait à rien de fuir mes problèmes ni de feindre de les ignorer. A mesure que j’abandonnais les bagages mentaux que j’avais emportés avec moi et que je m’engageais à prier continuellement, j’ai commencé à me réjouir de cette nouvelle aventure. Ce travail se prêtait à l’étude et à la croissance spirituelles, mes objectifs principaux, tout en profitant de mon expérience acquise à la CSO.

Même si affronter mes craintes était une tâche ardue, j’acquérais petit à petit une force intérieure et je prenais de bien meilleures décisions.

Au cours de l’été, le Sermon sur la montagne a pris une grande place dans mon étude spirituelle quotidienne. Ce sermon, qui nous vient de Jésus, comprend les Béatitudes, la Prière du Seigneur et des instructions sur la guérison. C’était la première fois que je l’étudiais aussi profondément et ce que j’y ai découvert m’a stupéfait ! Les instructions données par Jésus m’offraient la possibilité de mener une vie heureuse et enrichissante.

J’aime beaucoup son conseil : « Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. » (Matthieu 6:25) J’ai pris conscience du fait que je n’avais pas à me soucier de quoi que ce soit, car il serait toujours répondu à mes besoins. Et puis il y avait la Règle d’or : « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux. » (Matthieu 7:12) J’avais entendu cette phrase toute ma vie, mais maintenant elle avait un sens. J’ai finalement eu le sentiment de mieux comprendre comment prier, et j’ai eu de nombreuses occasions de pratiquer ce que j’apprenais au travail et dans d’autres situations.

La crainte a diminué, à mesure que je me remplissais d’idées spirituelles, que je priais avec elles et que je trouvais des moyens de les vivre. Je ne peux pas dire exactement quand, mais j’ai cessé de m’inquiéter au sujet de ma vie et de mon avenir. Je me suis mis à avoir confiance en moi et à m’identifier à des idées spirituelles solides. 

Ces progrès se reflétaient dans de meilleures pensées à mon sujet et au sujet des autres, ainsi que dans de meilleures décisions quant à la façon d’occuper mon temps. J’exprimais mon identité spirituelle véritable, et c’était totalement épanouissant. La crainte et la dépression ont disparu. En me rapprochant de Dieu et en accordant mes actes avec mon étude spirituelle, j’ai acquis une plus grande estime de moi-même.  

A la moitié de mon stage, ces progrès spirituels ont été mis à l’épreuve quand un ami a suggéré qu’on aille boire une bière. Au lieu de hausser les épaules passivement en disant « comme tu veux », j’ai pris fermement position, en me basant sur mes valeurs spirituelles, ce que je n’avais pas fait quand j’étais à l’université. Je lui ai expliqué pourquoi je ne désirais pas boire d’alcool et la raison pour laquelle j’étais parfaitement à l’aise avec cette décision. A la suite de cette conversation, c’est un sujet que nous n’avons plus jamais abordé.

Apprendre ainsi à prier avec efficacité a transformé ma vie. J’ai été convaincu de l’importance de la prière en voyant combien ma vie était différente selon que je priais ou pas. Grâce à la prière, je vois les autres et moi-même sous un angle nouveau. La prière m’a permis de trouver un emploi intéressant, de mener une existence heureuse, jour après jour, et d’avoir avec ma petite amie une relation substantielle et saine. Bien entendu, j’ai encore des progrès à faire, mais je sais à présent que j’ai une raison d’être, et je suis prêt à continuer de progresser spirituellement.

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