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« Tous les chiffres puisent dans l’infinité »

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 17 mai 2021


En Science Chrétienne, Esprit, en tant que nom propre, est le nom de l’Etre suprême. Il signifie quantité et qualité, et s’applique exclusivement à Dieu.

Mary Baker Eddy
Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 93

Comme je l’ai constaté, l’un des moyens les plus efficaces de vivre dans une perspective sans limites – ce qui inclut une perception illimitée de la quantité (des ressources, des finances, des biens, etc.) – c’est de penser consciemment en termes d’idées et non d’objets matériels, car les idées sont indivisibles. D’un point de vue humain tout à fait élémentaire, si l’on coupe une tarte en deux pour en donner la moitié à un ami, chacun a effectivement une demi-part. Mais si l’on partage une idée avec quelqu’un, celle-ci se multiplie, elle est à la fois à l’un et à l’autre, ce qui indique une quantité illimitée. Cela ne fait qu’effleurer la réalité spirituelle dans laquelle toutes les idées tirent leur origine et émanent d’un Entendement divin inépuisable, Dieu, l’éternel multiplicateur et la substance indestructible de toutes choses. J’ai appris en grandissant à faire confiance à cette grande vérité de Dieu, et j’ai eu maintes et maintes fois la preuve de son caractère pratique pour répondre à mes besoins humains, où que je sois.

Mais le jour est venu, il y a de nombreuses années, où ma compréhension de la substance et des ressources infinies a dû se développer dans des voies nouvelles, plus élevées. A la suite d’un événement tout à fait imprévisible, je me suis trouvée face à de graves difficultés financières. Ayant réinvesti dans mon affaire une grande partie des bénéfices qu’elle avait générés au fil des années, je n’avais pratiquement aucune économie. Je devais pourtant faire face à mes obligations financières habituelles : un prêt hypothécaire, l’entretien de la maison, des frais professionnels et mes dépenses courantes.

Fait intéressant, quelques mois avant que le problème surgisse, et conformément à la prophétie d’Esaïe : « Avant qu’ils m’invoquent, je répondrai » (65:24), un message spirituel m’est nettement venu à l’esprit, comme si on me parlait, me disant de m’asseoir, de prendre un stylo et de me mettre à écrire. Voici ce que j’ai « entendu » et que j’ai couché sur le papier : « Tous les chiffres puisent dans l’infinité. »

Rétrospectivement, je vois tout à fait clairement ce que Dieu faisait pour moi, et de quelle façon. En sept mots simples, l’Amour m’enseignait deux leçons précieuses : 1) la beauté des nombres et leur nature imperturbable ; 2) leur source infinie.

Sans doute parce que depuis l’enfance l’art visuel était mon moyen d’expression préféré, ma réaction initiale au message de Dieu a été de penser aux chiffres et aux nombres en termes d’art visuel, en termes de chiffres dessinés. Durant ces premières minutes, je n’ai pensé qu’à la beauté des chiffres individuels, en tant qu’idées distinctes et immuables, dessinés sur la toile de l’infinité.

Cette vision artistique des chiffres m’a d’emblée permis de me séparer de la préoccupation de ce que représentaient les chiffres en terme de quantité, petite ou grande. Elle m’a orientée vers la seconde leçon de l’Amour : Dieu, l’Esprit infini, est à l’origine de tous les nombres et de toute quantité. Je me suis rendu compte que des chiffres puisés dans l’infinité pouvaient signifier des sommes puisées dans une source inépuisable, l’Amour divin, plutôt que, par exemple, dans un compte bancaire fixe qui risque de s’épuiser. Dans ce contexte, il était clair qu’aucune somme ne pouvait être impressionnante.

D’un point de vue purement mathématique, les nombres eux-mêmes sont sans limites. Quelle que soit leur importance, on peut toujours y ajouter un autre nombre. Nul ne le conteste, car on considère les nombres comme des idées et non des objets matériels. Science et Santé, le livre d’étude de la Science Chrétienne, révèle que ce que les prétendus sens matériels perçoivent comme des objets matériels n’est absolument pas matériel ; ce sont des idées tangibles, lorsqu’on les voit correctement par le sens spirituel. Ce livre souligne que « la Science divine, s’élevant au-dessus des théories physiques, exclut la matière, résout les choses en pensées, et remplace les objets du sens matériel par les idées spirituelles ». (p. 123) Sur le même sujet, on apprend plus loin dans le livre d’étude que « pour la conscience spirituelle, ces idées sont parfaitement réelles et tangibles, et [qu’]elles ont cet avantage sur les objets et les pensées du sens matériel : elles sont bonnes et éternelles » (p. 269).

Christ Jésus savait que la seule création véritable est composée d’idées, des idées mentales et spirituelles, mais également « réelles et tangibles », et non des abstractions théoriques sans rapport avec les besoins pratiques de l’humanité ou indifférentes à ces besoins. En accomplissant sa mission sacrée de sauver le monde de la croyance, ou illusion, à une intelligence et une vie dans la matière, il donna maintes et maintes preuves du fait que les idées, non les objets matériels, sont la réalité pratique et tangible sur la terre comme au ciel.

Suivant le modèle de son origine virginale, les enseignements de Jésus et son œuvre de guérison étaient toujours « nés d’une vierge », c’est-à-dire qu’ils commençaient toujours par la causation spirituelle uniquement, qu’ils démontraient toujours la tendresse constante de la divinité embrassant l’humanité, qu’ils prouvaient toujours que la matière n’est pas la substance, la vie et l’entendement véritables de l’homme.

Lorsqu’il multiplia un petit nombre de pains et de poissons dans le désert pour nourrir des milliers de gens affamés (voir Matthieu 14:15-21 et 15:32-38), il échangea clairement ce qui était perçu comme « des objets du sens matériel », avec toutes les limites qui leur sont inhérentes, pour les idées spirituelles illimitées et leur manifestation tangible. Ses disciples, quant à eux, avaient paru hypnotisés par le grand nombre (la foule) et le petit nombre (cinq pains et deux poissons), sans reconnaître en ces ressources les idées représentant l’abondance infinie, et sans pouvoir remplacer « les objets du sens matériel par les idées spirituelles ».

Mais la conscience pure de Jésus ne perdait jamais de vue l’Esprit en tant que seule substance et seul créateur. Il savait que la loi dynamique de l’Amour, le Saint-Esprit ou Science divine, opère perpétuellement. Il savait aussi que cette loi n’était ni entravée ni affectée par la croyance mortelle obstructionniste, qui nie la manifestation spontanée des idées complètes – telle la subsistance représentée par les pains et les poissons – et qui requiert toujours un certain processus avant leur concrétisation.

Réprouvant la logique humaine basée sur la causation physique, Jésus déclara : « Ne dites-vous pas qu’il y a encore quatre mois jusqu’à la moisson ? Voici, je vous le dis, levez les yeux, et regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson. (Jean 4:35) Il savait que « [Dieu] dit, et la chose arrive » (psaume 33:9).

Pour en revenir à mon expérience, tandis que je suivais la logique du message de Dieu, j’ai été amenée à me détourner mentalement, et de façon plus radicale que jamais, du concept humain limité des ressources. De manière pratique, j’ai entièrement relié ma perception des « nombres » et des « quantités », c’est-à-dire de la substance et des ressources, à l’infinité. Face à cet événement inattendu et au problème financier qui l’accompagnait, j’étais prête à appliquer avec vigueur ce concept radical des ressources que l’Amour, dans sa tendre sollicitude envers tous ses enfants, m’avait communiqué. Et j’ai constaté combien cette idée était pratique dans ma vie quotidienne.

Afin d’être soulagée de la crainte associée à la perception d’une somme comme étant importante ou modeste, j’ai considéré les sommes selon les deux leçons apprises à travers cette simple phrase que Dieu m’avait inspirée. Tout d’abord, j’ai considéré les nombres par eux-mêmes, en tant qu’idées, sans me soucier de la quantité. Par exemple, si j’avais à payer une facture d’un montant de 854 dollars, je cessais d’y voir, comme on le fait d’habitude, un nombre équivalant à une quantité impressionnante qu’il faudrait soustraire d’une autre quantité, diminuant d’autant l’ensemble. Je voyais plutôt un nombre composé d’un 8, d’un 5 et d’un 4, c’est-à-dire des chiffres puisant tous dans l’infinité. Grâce à cette prise de position simple et pratique, je n’ai plus eu peur de cette notion de quantité. Loin d’être une formule ou une technique, je voyais plutôt cela comme les roues stabilisatrices d’un vélo, et cela m’encourageait à comprendre qu’aucune quantité n’a le pouvoir de nous effrayer ou de nous accabler.

Ensuite, en me fondant sur la seconde interprétation du message, savoir que les sommes puisent dans une source inépuisable, j’ai réalisé que Dieu, l’infinité même, était l’unique « somme ». Dans Science et Santé, Mary Baker Eddy parle de l’Entendement infini comme « la somme de toute substance » (p. 259). Et dans un autre de ses livres, Ecrits divers 1883-1896, elle déclare que « Dieu est la somme totale de l’univers » (p. 105). Ainsi, chaque fois que je payais une facture, je rejetais le concept humain totalement relatif de sommes plus ou moins importantes, et je m’appliquais à reconnaître que, puisque chacun de nous, maintenant même, est l’expression individuelle de la substance infinie, je puisais le montant dans l’infinité. Ma crainte des nombres et des quantités a progressivement disparu.

Au fil du temps, j’ai vu disparaître des plafonds artificiels limitatifs dans les différentes « salles » de ma conscience et de ma vie. Le sentiment d’épuiser mes ressources en payant mes factures a disparu. Et non seulement j’ai constaté que j’avais ce dont j’avais besoin, mais j’ai vu l’abondance débordante de l’amour de Dieu se manifester peu à peu. Ma nouvelle compréhension spirituelle de la quantité se reflétait dans ma vie – souvent de la manière la plus impressionnante et la plus originale qui soit.

Finalement, j’ai fait part de ce concept simple mais profond à quelques autres personnes. Je me souviens l’avoir expliqué à un homme incapable de rembourser une dette de 50 000 dollars sur sa carte de crédit. Afin de desserrer l’étau de la peur et des limites dans lequel il semblait pris, je lui ai fait remarquer qu’il n’avait besoin que d’un 5 et de quatre 0. La crainte produite par une pensée fixée de manière hypnotique sur le montant global a fait place au rire. Cela a ouvert la porte de sa pensée, de sorte qu’il a pu transcender ses craintes et accueillir le fait que Dieu, l’Esprit, pouvait répondre même à un besoin qui paraissait très important.

Cette idée nouvelle, que tous les nombres et tous les montants se puisent dans l’infinité et qu’ils n’ont pas le pouvoir de nous effrayer, l’a éveillé à de nouvelles possibilités. Environ une semaine plus tard, il m’a appelée, plein d’enthousiasme, pour me dire qu’il avait vendu un système informatif de cinq millions de dollars à une société aux multiples filiales. « Ma commission, m’a-t-il dit, est de 1 pourcent : un 5 et quatre 0 ! » (exactement 50 000 dollars).

Ce qui est tout à fait touchant et essentiel dans cette expérience, c’est que cet homme a accepté cette nouvelle idée avec humilité et des mobiles purs : il était en quête d’une compréhension plus profonde de Dieu et de sa relation à Lui, et pas seulement d’un moyen de payer une facture.

Il est clair que cette belle vérité selon laquelle nous sommes inséparables de l’infini maintenant même, que nous puisons dans l’infinité tout ce dont nous ne pourrons jamais avoir besoin, n’est pas un jeu de l’esprit qui fait appel à des chiffres, à une visualisation humaine, à la numérologie, l’autohypnose ; ce n’est pas davantage un exercice intellectuel, un effort de volonté humaine, la porte ouverte à toutes les extravagances, ou quelque autre phase du prétendu entendement humain.

Bien sûr, pour celui qui fait face à de graves problèmes financiers, à cause, peut-être, de la destruction de sa maison et de tous ses biens lors d’un incendie dévastateur ou de phénomènes météorologiques, ou bien d’une forte dette due notamment à des études universitaires, de la perte de son emploi, de son entreprise ou de ses avoirs financiers, l’idée de puiser des sommes dans l’infinité peut sembler à première vue peu réconfortante ou peu réaliste, voire fantaisiste. Mais c’est là uniquement le point de vue des sens matériels supposés, de la mentalité mortelle pour laquelle rien n’est réel ni substantiel en dehors de la matière, du temps et de certains processus. Le sens spirituel, ou capacité que Dieu nous a donnée de discerner la réalité spirituelle, discerne à travers le voile obscur du matérialisme la réalité de la substance illimitée, laquelle est bien présente, comme l’a démontré notre grand Maître, Christ Jésus. L’Esprit est vraiment la source et la substance infinies de tout bien, ici même, sur ce plan d’existence.

Le fait scientifique est que l’infinité est pour toujours notre fondement même, la somme totale de notre substance ici et maintenant. Existe-t-il meilleur point de départ pour faire face à la suggestion agressive de perte financière ? Dans ce qui, à mes yeux, est l’une des déclarations les plus réconfortantes de notre livre d’étude, Mary Baker Eddy écrit ceci : « Il est impossible que l’homme perde quoi que ce soit de réel, puisque Dieu est tout et que l’homme Le possède éternellement. » (p. 302) Tout ce qui appartient à Dieu appartient, individuellement et collectivement, à l’homme en tant que Sa ressemblance. Forts de cette vérité, nous avons le droit divin de revendiquer la paix, la joie, l’abondance, la santé, l’harmonie, la sagesse, l’amour, l’intelligence, la force, la beauté, la bonté, la stabilité, la persistance, la patience, qui sont déjà nôtres, puisqu’ils appartiennent à Dieu pour toujours.

Plus on met en pratique ce que l’on reconnaît et comprend au sujet de l’Amour illimitable qui a déjà fourni tout bien à sa création bien-aimée, plus il semble réaliste et naturel à la conscience humaine de rechercher uniquement en l’Amour divin la satisfaction des besoins humains. En suivant l’exemple de Jésus, il est dès maintenant possible de voir et de démontrer peu à peu que la quantité est entièrement spirituelle et partant, infinie.

Mais il faut être véritablement prêt à se défaire des croyances dues à l’éducation ainsi que des schémas de pensée préconçus, propres à l’esprit humain étriqué, avec leurs conceptions stéréotypées et tout à fait relatives de ce qui constitue « beaucoup » et « peu ». Après tout, pour qui possède un milliard, un million semblera une bien petite somme ! Il faut être prêt à céder à l’idée de quantité divine et à se laisser éclairer et transformer par le Christ, le reflet de l’Amour sans limites dans la conscience humaine. Si le mobile est l’appât du gain, l’accumulation, l’acquisition, le confort dans la matière, la solution rapide, alors le résultat sera décevant. L’abondance infinie, qui jaillit sans cesse du cœur de l’Amour pour répondre à tous les besoins de l’humanité, ne peut se recevoir avec des mobiles superficiels ou égoïstes, car de tels mobiles n’ont aucune parenté mentale avec l’Amour divin. Ils nous donnent même l’impression d’être séparés de l’Amour ; or, la croyance que l’on est séparé de l’Amour infini est le mensonge dont découlent toutes les limites.

En réalité, nous avons surtout besoin de spiritualiser la pensée afin de démontrer notre unité avec l’Esprit, de détruire la croyance à la matière en tant que substance, et de nous éveiller à notre capacité de percevoir l’être sans limites. Mary Baker Eddy écrit : « J’avais appris que la pensée doit être spiritualisée, afin de comprendre l’Esprit. Elle doit devenir honnête, désintéressée et pure, pour avoir la moindre compréhension de Dieu dans la Science divine. » (Rétrospection et Introspection, p. 28)

Paul déclare : « Nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a données par sa grâce... Mais l’homme animal [l’homme mortel, matériel] ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. » (I Corinthiens 2:12, 14) Cela confirme parfaitement que seul le sens spirituel connaît et reçoit les choses de Dieu ! La conscience humaine, humble et obéissante, désirant avec ferveur se débarrasser du matérialisme pour se remplir de ce qui est semblable au Christ, est apte à recevoir le bien que l’Amour déverse impartialement à ses enfants.

La veuve dont il est question dans la Bible (II Rois 4) pourrait bien avoir eu une telle conscience. Elle risquait de perdre ses deux fils, emmenés comme esclaves, parce qu’elle n’avait pu régler ses dettes. Elle ne possédait plus qu’un vase d’huile. Le prophète Elisée lui dit : « Va demander au-dehors des vases chez tous tes voisins, des vases vides. » Puis il lui dit de verser dans tous ces vases le contenu de son unique vase (versets 3, 4). Sans nul doute, le prophète avait-il compris que l’huile n’était pas matière, mais une idée à même de se multiplier et non de se diviser, capable de « puiser dans l’infinité » pour répondre aux besoins de cette femme. Avec humilité, confiance, obéissance, sans avoir le moindre doute, la femme suivit les instructions d’Elisée. Quand tous les vases empruntés furent pleins, Elisée lui dit de vendre l’huile, de payer sa dette, avant d’ajouter : « Tu vivras, toi et tes fils, de ce qui restera. (verset 7)

L’un des nombreux messages que l’on peut retirer de cette preuve sainte que l’Esprit, la quantité infinie, coïncide avec l’expérience humaine, c’est que, là encore, il faut avoir une conscience libérée du moi pour recevoir ce que l’Amour infini nous donne. A l’inverse, et c’est exactement ce que dit Paul, pour la pensée matérialiste, les choses de Dieu sont une folie. On pourrait dire que ce que l’Amour divin dispense à ses enfants bien-aimés ne fait qu’effleurer le sol stérile d’une mentalité où règnent la propre justification, la convoitise, la volonté personnelle, le sensualisme, la désobéissance, la cupidité et l’égoïsme, et qui se prive ainsi de la générosité de l’Amour. Comme l’écrit Mary Baker Eddy : « Le mensonge, l’envie, l’hypocrisie, la malice, la haine, la vengeance, et ainsi de suite, dérobent les trésors de la Vérité. » (Science et Santé, p. 241)

Nous devrions peut-être alors nous poser cette question : Avons-nous vraiment accueilli avec enthousiasme dans notre pensée la vérité fondamentale selon laquelle notre origine est en Dieu et que nous n’avons jamais eu une conscience finie ni une existence matérielle limitée ? Que nous reflétons l’infini ? Si nous croyons être des mortels finis, conçus sexuellement et vivant dans la matière, et non des idées bien-aimées de Dieu – Ses fils et Ses filles spirituels conçus spirituellement – nous aurons du mal à discerner la nature infinie des ressources. Au lieu de voir l’origine des ressources dans l’infini, nous sommes susceptibles de rechercher cette origine dans un compte bancaire, un héritage, un salaire, un portefeuille d’actions, par exemple. Bien sûr, rien n’interdit de posséder de telles choses, mais le fait que nos besoins humains soient si bien satisfaits est le résultat concret d’un raisonnement correct qui fonde les ressources sur l’Esprit, la seule et unique cause sur la terre comme au ciel.

Après tout, Dieu n’a pas envoyé Jésus sur terre pour nous montrer comment l’humanité répond à tous les besoins humains, mais comment la divinité y parvient.

Seul l’Entendement reproduit et multiplie les idées. La croissance, la propagation et la multiplication, maintenant même sur la scène humaine, sont des décrets divins exécutés par la puissance divine, ils n’ont aucun lien avec les lois ou les conditions matérielles, comme nous l’enseigne la Bible à travers de multiples exemples. Les lois humaines qui gouvernent l’économie sont différentes d’un pays à l’autre, d’une administration à l’autre, et elles prétendent augmenter ou diminuer nos revenus. Mais ces prétendues lois qui varient n’ont pas le pouvoir d’affecter l’économie divine, invariable et éternelle, ni son lien, ou coïncidence, avec l’humanité.

Alors que la divinité enveloppe continuellement l’humanité, selon la loi céleste du bien qui est la seule loi véritable sur terre, on pourrait découvrir, ou simplement voir apparaître tous les éléments utiles, comme l’eau ou les minéraux (en quantités incroyables, d’une qualité exceptionnelle et sans qu’ils nécessitent un processus), en des lieux où l’humanité n’a encore jamais imaginé les trouver. On pourrait même les produire sans nuire à l’environnement. Science et Santé donne cette explication : « La création se manifeste perpétuellement et doit toujours continuer à se manifester en raison de sa source inépuisable. » (p. 507)

L’idée que « tous les chiffres sont puisés dans l’infini », qui m’a été inspirée de façon inhabituelle, il y a bien longtemps, était la preuve que l’Amour divin me parlait dans un langage que je pouvais comprendre. De même, il existe un nombre infini de façons, toutes uniques, par lesquelles l’Esprit se révèle en tant que source et substance inépuisables de toute quantité (et de toute qualité), de manière à répondre exactement, dans la coïncidence du divin et de l’humain, à chaque besoin individuel.

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