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Pour les jeunes

Que vais-je faire après mes études ?

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 30 décembre 2019


Je ne voulais pas que ma dernière année d’université se termine. Je vivais au milieu de mes meilleurs amis, je faisais de grands progrès dans mes études et dans mes activités extra-universitaires, et, de manière générale, j’adorais ma vie. Mais, malgré mon enthousiasme pour tout ce que cette dernière année d’université avait à offrir, je voyais se profiler un nuage noir qui grossissait à mesure que l’année approchait de sa fin : trouver un emploi.

A l’inverse de beaucoup d’autres, je ne me sentais pas prête pour la vie après l’université. Je n’avais pas envie de prolonger mes études, et je n’élaborais aucun plan de carrière contrairement aux étudiants de ma promotion. Je ne savais même pas quelle filière professionnelle choisir ! J’ai essayé de prolonger ma recherche d’emploi, mais, la fin du cycle d’étude arrivant à grands pas, j’ai dû me rendre à l’évidence : dans quelques semaines, j’allais me retrouver sans emploi.

Même si la pensée d’une fin d’études sans aucun plan ni aucune orientation spécifique était décourageante, je savais que je pouvais m’appuyer sur la prière pour trouver la paix, et pour trouver des réponses. J’avais appris à l’école du dimanche de la Science Chrétienne que la prière nous aide à mieux ressentir la présence et la sollicitude de Dieu lorsque nous faisons face à des circonstances difficiles. Et j’avais aussi appris que Dieu est l’Amour divin, infini et tout-puissant. Il était donc naturel d’avoir confiance dans le fait que mes prières produiraient de bons résultats, puisque ressentir davantage le contrôle exercé par l’Amour sur ma vie avait toujours eu des effets bénéfiques très concrets.

J’ai commencé à prier en réfléchissant à la notion de place. Cela peut sembler étonnant, mais je ne m’attendais pas à ce que mes prières débouchent sur un emploi en tant que tel, mais plutôt à ce qu’elles m’apportent un sentiment de réconfort et de sécurité. Plus que tout, je voulais me sentir utile. Dans un article intitulé : « Proving one’s right place » [Démontrer sa juste place], j’ai trouvé une approche spirituelle de ce qu’est la place qui m’a été profitable. L’auteur écrit : « Le problème de l’homme [...] n’est pas de chercher sa place, parce que le Principe [Dieu] fait qu’il la remplit pleinement dès maintenant. Son problème n’est pas de changer la nature de sa place, pour transformer une mauvaise place en une bonne place. Le Principe garantit parfaitement la justesse absolue de la place de l’homme, et il en a toujours été ainsi. » (JSH-Online, 1er novembre 2013).

Une nouvelle conception de la notion de place a commencé à prendre forme à mesure que je songeais à cela. J’ai compris que ma place était tellement plus grande qu’aucun rôle particulier dans la vie. Mes dons, mes idées, ma présence même – qui sont vraiment les expressions de Dieu – sont utiles, et elles le seront toujours. 

Comprendre cela m’a permis d’envisager ma situation professionnelle sous un jour entièrement nouveau. Au lieu de me considérer comme n’ayant pas de place, j’ai commencé à reconnaître que je remplissais parfaitement mon rôle d’étudiante, de présidente de comité, d’amie, etc. Mon seul travail consistait à me concentrer sur le présent, et à remercier chaque jour pour la place qui est déjà la mienne et que j’occupe déjà. 

Au moment de la remise des diplômes, j’étais toujours sans emploi. Mais je savais que je continuais d’occuper une place spécifique, une place que moi seule pouvait occuper. C’était là un fait divin, dont aucune circonstance ne pouvait me priver, et cette compréhension m’a apporté la paix.

Et puis, quelques jours seulement après avoir obtenu mon diplôme, j’ai vu passer une offre d’emploi. C’était une offre dont j’avais entendu parler plusieurs mois auparavant, mais à laquelle, à l’époque, j’avais choisi de ne pas répondre, craignant de ne pas correspondre au profil souhaité. Mais lorsque j’ai appris que le poste était toujours vacant, et qu’il devait être pourvu dès que possible, j’ai décidé d’envoyer mon CV. Je ne voyais plus les choses comme avant, c’était comme si j’avais été doucement conduite vers ce poste. Tout au long de la série d’entretiens, j’ai maintenu que j’étais toujours à ma juste place, toujours utile, répondant au besoin, quelle que soit l’issue. Plus tard dans la semaine, le poste m’a été offert. Depuis lors, ce travail s’est révélé être tout ce dont j’avais besoin, et plus encore, car il a donné lieu à des rencontres avec des gens incroyables et à de nombreuses leçons divines.

Au début de ma recherche d’emploi, lorsque je pensais que c’était à moi de trouver ma place, je travaillais en prenant pour base la peur et le stress, et je me mettais la pression pour réussir. Cependant, ce qui fait la beauté d’une place réservée par le Principe, c’est que rien ne peut la détruire et nul ne peut vous la prendre ; elle est toujours bonne, harmonieuse, et uniquement à vous. Elle vous appartient dès maintenant, et vous appartiendra toujours.

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