Nous venions juste de finir de jouer au tennis, ma sœur, son amie et moi, et je montais dans la voiture de maman. Je n’avais pas réalisé que ma main était encore sur la portière quand cette amie, sans le faire exprès, l’a refermée sur mes doigts. J’ai crié, et maman a dû se pencher rapidement par-dessus son siège pour pouvoir ouvrir la portière. J’avais très mal à la main, et je me suis mis à pleurer. Tout de suite, maman a déclaré qu’il n’y a pas d’accidents dans le royaume de Dieu.
Quand nous sommes arrivés à la maison, quelques minutes plus tard, maman et moi sommes allés dans la salle de séjour. Maman a pris Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy. Elle y a lu des passages au sujet des accidents, et j’ai commencé à prier avec elle. Nous savions qu’il n’y a pas d’accidents dans le royaume de Dieu, et que je ne pouvais pas être en dehors du royaume de Dieu. Puisque Dieu est spirituel et que je suis Son reflet, je suis spirituel aussi. Aucun accident matériel ne pouvait me toucher.
Très vite, je me suis senti tout à fait bien. Ce soir-là, j’avais un match de baseball important pour les séries éliminatoires, et j’ai réussi à frapper un double avec les bases pleines ! Je n’avais plus du tout mal à la main.
Remarques de la maman de John :
John a eu quatre doigts coincés dans la portière de la voiture au moment où elle s’est refermée. J’ai tout de suite vu que nous devions choisir, entre croire qu’un accident avait eu lieu (comme le criaient les sens physiques) ou nous attacher à la réalité de la perfection intacte de John, en tant qu’idée spirituelle, et à la réalité du royaume de Dieu, le bien. Quand nous sommes rentrés à la maison, nous avons trouvé le passage de Science et Santé qui déclare : « Les accidents sont inconnus à Dieu, l’Entendement immortel, et nous devons abandonner la base mortelle de la croyance et nous unir à l’unique Entendement, afin de remplacer la notion de hasard par le vrai sens de la direction infaillible de Dieu et faire ainsi paraître l’harmonie. » (p. 424) J’ai également appelé le père de John à son travail afin qu’il nous soutienne par la prière.
Un peu plus tôt cette semaine-là, j’avais étudié cet autre passage de Science et Santé : « La bonne volonté de devenir semblable à un petit enfant et d’abandonner l’ancien pour le nouveau dispose la pensée à recevoir l’idée avancée. » (p. 323) C’était là une excellente occasion d’exprimer cette confiance semblable à celle d’un enfant. Grâce à la pureté de ses pensées, John a pu obtenir cette guérison très rapidement. Une heure après cet incident, il jouait joyeusement, sans présenter le moindre vestige de blessure. Il était manifestement prêt à jouer au baseball ce soir-là.
Catherine Raffles
