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« Ne vous déclarez pas coupable »

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 4 janvier 2019


La Science Chrétienne est très spécifique dans ses directives pour traiter la maladie. Dans le livre d’étude Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy, nous lisons : « Lorsque le corps est censé dire : “Je suis malade”, ne vous déclarez pas coupable. Puisque la matière ne peut parler, c'est forcément l'entendement mortel qui parle; par conséquent protestez contre cette suggestion. Si vous dites : “Je suis malade”, vous vous déclarez coupable. Alors votre adversaire vous livrera au juge (l'entendement mortel), et le juge vous condamnera. La maladie n'a pas d'intelligence et ne peut donc pas dire qu'elle est quelque chose ni déclarer son nom. L'entendement mortel seul se condamne. Par conséquent dictez vos propres conditions à la maladie, et soyez juste envers vous-même et envers les autres. » (p.391) 

Quand la maladie se déclare chez quelqu’un, combien de fois ne dit-il pas : « Je me sens très mal » ou « J’ai la nausée » ou « Je crois que j’ai attrapé un virus ! » Face à une telle situation, le Scientiste Chrétien commence par affirmer énergiquement la Vérité. Mais comme il semble parfois que cela ne donne pas de résultat immédiat, il n’est pas impossible qu’il traîne son pauvre corps jusqu’à son lit et se résigne aux exigences que celui-ci fait entendre, tout en déclarant que tout ce dont il souffre n’est pas vrai. En quoi se trompe-t-il ? Hélas, la cause remonte tout au début de ses difficultés, au moment où il a plaidé coupable !

L’homme n’est jamais malade, parce que Dieu ne l’a jamais été ; et l’homme est l’image et la ressemblance de Dieu, la manifestation divine de Sa présence et de Son pouvoir. L’homme, votre vrai moi et le mien, est établi dans son Principe divin ; il jouit d’une immunité naturelle face au péché, à la maladie et à la mort. Cette déclaration ne peut pas être renversée. C’est la vérité absolue, et son effet curatif est toujours présent ; c’est une loi qui peut être revendiquée dans la conscience spirituelle de chaque individu.

Quand la radio, la télévision, et d’autres médias d’information diffusent aujourd’hui activement des pensées de maladies et de problèmes divers, et que notre droit de savoir ce qui est réel est menacé de toutes sortes de façons, il nous appartient, comme jamais auparavant, d’être encore plus vigilant et davantage sur nos gardes face aux suggestions agressives du magnétisme animal. L’entendement mortel se sert de ces médias pour loger ses fausses croyances dans la pensée des personnes non averties. Par conséquent, il est du devoir des Scientistes Chrétiens de traiter vigoureusement les pensées que l’on veut leur imposer. Connaître l’erreur pour ce qu’elle est, et ne la reconnaître pour ce qu’elle n’est pas, ce n’est pas laisser place au mensonge. C’est être attentif aux pensées négatives à maîtriser, et les manier en connaissant le fait spirituel qui contredit chaque contrefaçon de la matière.

Aux prises avec la maladie, que ce soit un virus courant, les symptômes d’un rhume, ou ce que la croyance désigne comme un problème sérieux, nous devons réfuter énergiquement et avec conviction le faux témoignage qui se présente à nous. La maladie n’a aucune intelligence pour se déclarer rélle, ni de corps sur lequel sa revendication puisse se manifester ; elle n’est pas dotée d’un corps où ses prétentions pourraient se manifester. Il ne faut voir en elle qu’une suggestion mentale agressive, et il faut la traiter comme une fausse pensée, plutôt que comme un état physique de maladie. Dieu aime l’homme et préserve pour toujours son intégrité et sa perfection originelles. L’identité de l’homme n’est pas menacée. Le mal ignore tout de l’existence de l’homme ; ses prétentions présomptueuses n’ont ni corps, ni voix, ni substance - d’où leur impuissance.

Lorsque notre Maître, Christ Jésus, guérissait la maladie, il n’est dit nulle part qu’il en faisait une réalité avant de la guérir. Il la traitait d’un point de vue strictement impersonnel. La connaissance claire qui était la sienne de l’union de l’homme avec Dieu ne tolérait l’incursion d’aucune idée erronée, que ce soit dans sa pensée, ou dans celle de ceux qu’il guérissait. Il reconnaissait la perfection de Dieu – l’unique Dieu – sans péché, pur, immuable, déroulant à jamais dans la conscience la parfaite reconnaissance de notre filialité avec Lui.

En guérissant l’homme à la main sèche, Jésus a reconnu qu’aucune résistance ne pouvait s’opposer à la vérité qui guérit. Il n’en a effectivement rencontré aucune. « Etends ta main. » C’est ainsi que la Bible rapporte ce qu’il dit à l’homme. Puis nous lisons : « Il l’étendit, et elle devint saine comme l’autre » (Matthieu 12:13).

Grâce à sa conviction absolue de la disponibilité de la vérité qui apporte la guérison, il était capable d’élever la conscience du patient jusqu’à la reconnaissance de l’état normal des choses, et priver ainsi l’entendement charnel de sa prétention à l’anormalité.

Mrs. Eddy écrit : « Affirmer que la maladie est normale, qu’elle est une réalité opiniâtre dispensée par Dieu, mais qu’on peut la guérir, oblige à travailler contre ce qui est naturel, contre ce qui est une loi de l’être. Il est scientifique de dépouiller la maladie de toute réalité, et, pour y parvenir, on ne peut commencer à en admettre la réalité » (Non et Oui, p. 2).

Un soir, alors qu’elle préparait le dîner, une étudiante de la Science Chrétienne s’est soudain sentie accablée par tous les symptômes de la grippe. « Ah, tu l’as bel et bien attrapée ! » a allègrement déclaré l’entendement mortel, le tentateur. « Pas moi ! » a-t-elle nié fermement, sachant pourquoi sa dénégation était exacte. Elle a immédiatement affirmé que la loi de Dieu réfute une telle suggestion comme étant légitime ou vraie. Elle l’a rejetée en se fondant sur le fait que Dieu est la seule cause et que l’homme peut seulement connaître ce que Dieu communique, être seulement ce que Dieu lui donne d’être et ne connaître que les bénédictions de Sa présence.

« Inutile », a contré le tentateur. « Tu es déjà malade. Il ne te reste maintenant qu’à prier pour te tirer d’affaire. » « Pas moi ! » a-t-elle affirmé avec force, en s’adressant directement au mal en tant que suggestion impersonnelle et en déclarant à son sujet, « Tu n’as pas de corps, pas d’identité, pas de substance, pas de loi, pas d’activité et pas de vie ». Cette discussion mentale a continué pendant environ quinze minutes - les symptômes s’aggravant pendant tout ce temps, tandis que l’entendement mortel n’arrêtait de lui crier d’abandonner parce que cela n’en valait pas la peine.

L’étudiante a réfuté systématiquement chaque suggestion, en refusant de plaider coupable et en déclarant avec confiance les faits qu’elle savait être réels. Elle a refusé de se laisser tromper, et de prier pour venir à bout de ce qui n’avait aucune cause légitime dans son expérience. Avec la puissance de l’Entendement, elle a banni cette suggestion de sa conscience et a poursuivi sans attendre la préparation du dîner. A mesure que croissait l’intensité du problème, sa conviction de la vérité se multipliait par dix, jusqu’à ce qu’elle rie au nez de l’erreur pour tenter d’apparaître aussi réelle. Les symptômes disparurent aussi vite qu’ils étaient venus et l’étudiante se trouva libre. Elle avait plaidé « non coupable » et avait remporté la victoire.

Pour parvenir à cette claire conviction, nous devons accepter la vérité fondamentale de la Science Chrétienne, savoir le grand amour de Dieu pour l’homme et la coexistence de Dieu et de l’homme dans l’infinitude de la Vérité. La loi divine soutient ce précepte. Si nous acceptons ce fait, nous devons consentir à abandonner notre croyance que l’homme a une expérience séparée dans un univers matériel, où l’assiègent des forces matérielles qui le dépossèdent de sa santé et de sa liberté. C’est la base de la démonstration. Parce que Dieu et l’homme coexistent éternellement, l’homme ne cesse d’être uni à l’Entendement parfait ainsi qu’à l’absolue vérité comprise dans cet Entendement.

Alors, prenons la décision de garder fidèlement la porte de notre conscience, en en refusant consciencieusement l’accès à la myriade de prétentions de l’entendement charnel. Lorsque nous refuserons de plaider coupable, nos guérisons seront rapides et sûres.

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