Charlotte était une jolie petite fille, adorable et sage. Mais peu après avoir commencé à aller à l’école, elle s’est mise à tomber souvent malade, et c’était bien dommage.
Alors sa mère, qui connaissait la Science Chrétienne, a demandé à une amie qui était praticienne de la Science Chrétienne de venir voir Charlotte.
La praticienne est donc venue. Elle apportait avec elle une Bible et Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy. Elle a montré à Charlotte l’endroit dans la Bible où il est dit : « Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. » (Genèse 1:27) et là où il est dit dans Science et Santé : « L’homme est spirituel et parfait, et, parce qu’il est spirituel et parfait, il faut le comprendre ainsi en Science Chrétienne. L’homme est idée, l’image, de l’Amour ; il n'est pas physique. » (p. 475)
« Tu vois, Charlotte, lui a dit la praticienne, tu es l’idée parfaite de Dieu. »
Charlotte était très bien élevée, mais elle était aussi intriguée et elle a répondu poliment : « Oui, je vois que je suis réellement l’enfant parfaite de Dieu. Christ Jésus a dit que nous le sommes tous. Mais alors qu’est-ce que c’est que ce moi qui est souvent malade et ne peut pas aller à l’école ? » « On dirait qu’il y a deux sortes de moi », a-t-elle ajouté.
« Est-ce que tu aimes te déguiser, lui a demandé la praticienne, et prétendre que tu es quelque chose ou quelqu’un d’autre ? Est-ce que tu t’es déjà déguisée en lapin ? »
Non, Charlotte ne s’était jamais déguisée en lapin. Et la praticienne lui a expliqué qu’on peut acheter un costume de lapin, avec de longues oreilles. On l’enfile. On remonte la fermeture éclair et voilà un lapin ! (Charlotte se disait que ça avait l’air bien amusant.)
– Je vais peut-être te voir en train de bondir dans la rue et je vais me dire : « Oh mon Dieu ! Il y a un très grand lapin là-bas ! » Mais, lorsque tu vas rentrer à la maison, crois-tu que ta maman va penser cela, elle aussi ?
Charlotte s’est mise à rire.
– Non, maman ouvrirait la fermeture éclair et elle me trouverait dans le lapin.
– Alors qu’est-ce qui arriverait au lapin ?
– Il n’y a jamais eu de lapin.
– Mais si ! J’ai bien vu un grand lapin qui faisait des bonds dans la rue. Et tu étais où quand j’ai vu le lapin ?
– Oh là là ! dit Charlotte, tu n’y comprends rien. Il n’y avait que moi. Il n’y a jamais eu de lapin ; il n’y avait rien que moi tout le temps. Le lapin n’était pas vrai, tu vois ?
– Oui, a répondu en souriant la praticienne, je vois. Et je vois aussi qu’il y a une seule Charlotte, qui est parfaite, l’enfant parfaite de Dieu. Ouvrons la fermeture éclair de la croyance imaginaire prétendant que tu puisses être autre chose.
Et c’est ce qu’elles ont fait.
Charlotte n’a pratiquement plus jamais été malade après cela. Et quand cela arrivait, elle pouvait voir sa perfection toute seule ou avec l’aide de sa maman.
Elles faisaient cela en comprenant ce qui est vrai de l’enfant bien-aimée de Dieu et en sachant que tout ce qui est triste ou malade n’est pas réel. Science et Santé nous dit : « Si l’on comprenait que le péché, la maladie et la mort sont néant, ils disparaîtraient. » (p. 480) C’est là le moyen de triompher de toute fausse croyance.
