Qu’est-ce qui nous étonne le plus, le bien ou le mal ? Ou pour le dire autrement, quand nous entendons parler d’actes de violence effroyables, adoptons-nous une sorte de fatalisme impuissant tout en étant choqués, ou prenons-nous du recul pour nous fortifier mentalement dans la conviction que l’humanité a le pouvoir et la capacité d’y faire face en exprimant davantage d’amour ? Cette question mérite d’être posée, surtout en des temps où les événements qui font l’actualité envoient des ondes de choc à travers une ville ou un pays entier. En tant qu’observateurs de la communauté internationale, notre réponse est importante.
La Bible en parle comme d’un choix entre la vie ou la mort : « Vois, je mets aujourd’hui devant toi la vie et le bien, la mort et le mal... la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie… » (Deutéronome 30:15, 19)
Comment choisir la vie et le bien ? On trouve dans le même passage trois directives essentielles : Aimer Dieu, marcher dans Ses voies et observer Ses commandements. Ces directives nous permettent d’approfondir notre compréhension de Dieu, notre relation à Lui et notre relation à l’ensemble de Ses fils et de Ses filles. Christ Jésus résuma ainsi la loi ancienne : Aime Dieu et aime ton prochain comme toi-même.
Mais comment aimer son prochain quand celui-ci a enfreint l’un des commandements de Dieu ? Celui-ci, par exemple : « Tu ne tueras point. » Et comment aimer Dieu s’Il semble avoir abandonné l’un – ou plusieurs – de Ses enfants ?
Face à une telle situation, Jésus choisit avec fermeté le bien, établissant ainsi une norme pour tous les chrétiens. Sur la croix, il pardonna à ceux qui le crucifièrent, démontrant le triomphe de l’amour sur la haine. Par sa résurrection, il prouva la permanence de la vie et l’impuissance de la mort. Jésus était fondamentalement convaincu que la réalité de l’amour était toujours supérieure à la haine, ce que corrobora sa résurrection. Pourquoi ? Parce que Dieu, le pouvoir illimité de l’univers, est Amour.
N’est-ce pas étonnant ?
Mary Baker Eddy, la fondatrice de ce magazine, écrit : « Nous pouvons bien nous étonner du péché, de la maladie et de la mort. ... et nous pouvons bien être plus stupéfaits encore devant la haine qui lève sa tête d’hydre et montre ses cornes dans les nombreuses inventions du mal. Mais pourquoi serions-nous pétrifiés devant ce qui n’est que néant ? » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 563)
Si on les considère comme des règles humaines, dont la mise en application dépend des mortels, les Dix Commandements sont susceptibles de ne pas être efficaces. Mais quand on y voit des lois spirituelles, révélées et maintenues par le Principe divin, ils deviennent un refuge et une forteresse. Le psaume 91 décrit merveilleusement bien ce pouvoir protecteur : c’est notre Père-Mère Dieu qui « ordonn[e] à ses anges de [nous] garder dans toutes [nos] voies. » (verset 11)
Maintenant même, ce Tout-Puissant dispensateur de vie réconforte et guide les victimes et ceux qui les chérissent, et Il les abrite sous Ses ailes maternelles. Cette vie éternelle est bien plus étonnante que tout ce que le mal voudrait faire.
