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Les progrès spirituels sont essentiels à la santé

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 5 juillet 2018


La condition pour rester en bonne santé est de croître sans cesse en spiritualité. L’homme et l’univers véritables ne sont pas matériels mais spirituels. Ils reflètent l’activité parfaite de Dieu, l’Entendement créateur. C’est un fait qu’il est indispensable de mieux comprendre pour demeurer en bonne santé.

Le niveau de développement spirituel qui a permis une guérison il y a plusieurs années peut s’avérer insuffisant aujourd’hui. Il nous est demandé toujours plus au fil du temps. Il faut se réveiller peu à peu du rêve mortel de la vie dans la matière, et la guérison est souvent une conséquence de ce réveil. Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « Si grande est l’omnipotence de la Vérité qu’un grain de Science Chrétienne fait merveille pour les mortels, mais il faut acquérir une plus grande connaissance de la Science Chrétienne pour continuer dans la voie du bien. » (p. 449)

La maladie est le fruit de la pensée mortelle opaque et négative, exprimée sur le corps humain. Cette opacité, induite par la crainte, l’ignorance et le péché, est un élément latent de la conscience humaine en général. Elle est hypnotique par nature et, au moyen de suggestions, s’en prend à l’individu dont la pensée est passive, paresseuse, apathique. Elle atteint celui qui fait peu d’efforts pour absorber la nourriture spirituelle qui préserverait ses forces et sa santé.

De nombreuses maladies résultent d’un manque crucial de spiritualité. Les exigences de tous ordres de la vie quotidienne retiennent l’attention au détriment de la vraie source d’harmonie et de satisfaction. On fait passer les intérêts et les plaisirs matériels avant le développement spirituel, et l’on se prive ainsi du renouveau intérieur et de la paix profonde qui découlent de la connaissance de la Vérité. Pour l’instant, nul ne peut se passer de nourriture matérielle et de périodes de repos. Combien plus a-t-on besoin de la nourriture et du repos spirituels qui apportent la santé ! On les puise dans la conscience d’être uni à Dieu, la seule Vie, le seul Entendement.

Christ Jésus a mené une existence de prière. Il avait la sagesse de donner la priorité aux choses essentielles. Il s’efforçait continuellement, et dans un esprit de prière, d’approfondir sa compréhension de la totalité de l’Entendement et de son individualité au sein de cet Entendement. Cette conscience toujours plus grande du Christ préservait sa santé et lui permettait de guérir les autres. Efforçons-nous de suivre son exemple, travaillons et prions pour croître en grâce, et cette présence curative du Christ nous nourrira et nous fortifiera également. Notre maître a fait cette promesse : « Comme le Père qui est vivant m’a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi. » (Jean 6:57)

Manger le Christ, c’est-à-dire comprendre le Christ, la Vérité, implique de désirer avec ardeur une compréhension plus claire, plus élevée et plus satisfaisante de Dieu, en tant qu’Amour divin ; cela signifie communier avec l’Amour en toute occasion, reconnaître avec calme et humilité que l’Amour est Tout, qu’il est notre Entendement même ou Ego, et qu’il nous embrasse tous – hommes et femmes – dans sa tendre et chaleureuse sollicitude. Cette conception de la vie dans l’Amour est le pain de Vie qui nous nourrit de plus en plus, dans la mesure où nous nous efforçons de vivre au quotidien les qualités de l’Amour. Mary Baker Eddy était bien consciente de cette exigence, car elle écrit : « L’amour que nous avons pour l’homme nous donne un vrai sens de l’Amour en tant que Dieu, et nous ne pouvons d’aucune autre manière atteindre ce sens spirituel et nous élever – et nous élever encore – jusqu’aux choses éminemment essentielles et divines. » (Ecrits divers 1883-1896, p. 234)

Alors pourquoi éprouvons-nous parfois de la réticence à nous élever « jusqu’aux choses éminemment essentielles et divines », quitte à souffrir des conséquences souvent douloureuses de notre désobéissance à la loi du progrès ? C’est que nous ne prenons pas garde à l’influence mentale silencieuse qui nous affecte. La passivité et l’apathie semblent nous appartenir en propre, mais en réalité ce sont des suggestions extérieures. La Science Chrétienne les met à nu en révélant leur origine hypnotique, laquelle provient de la croyance générale à de multiples entendements en dehors de Dieu. Cette fausseté semble produire une atmosphère mentale hostile à la Vérité. A moins d’être conscients de ses prétentions, et d’y opposer avec une grande vigueur notre compréhension du pur Entendement, nous risquons d’être provisoirement gênés dans notre progression vers l’Esprit.

Paul avait bien conscience de cette influence abrutissante, qu’il appelait « l’affection de la chair » et dont il disait qu’elle est « inimitié contre Dieu » (Romains 8:7). Il s’opposa avec succès à de telles suggestions et son exemple fut des plus convaincants et des plus efficaces au sein de l’Eglise primitive. Il déclara : « La loi de l’esprit de vie en Jésus-Christ m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. » (Romains 8:2) Après sa conversion au christianisme, Paul s’efforça tout au long de sa vie de s’affranchir du sens matériel au profit de la réalité de la vie en Christ, la Vérité. Ses efforts continuels pour mieux connaître Dieu et comprendre l’unité de l’homme et de Dieu lui donnèrent la force et l’endurance nécessaires pour accomplir ses voyages missionnaires.

Comme l’apôtre, Mary Baker Eddy a toujours eu un sens clair et net des priorités. Après sa découverte de la Science Chrétienne, elle a donné la priorité aux progrès spirituels et en a récolté les fruits par une meilleure santé et une plus grande harmonie. Son œuvre en tant que fondatrice de la Science Chrétienne représentait de lourdes responsabilités, mais grâce à une étude et à des prières persistantes, ainsi qu’à l’immolation du moi, elle a su relever tous les défis. Forte de son expérience, elle peut donc affirmer : « Il n’y a qu’un chemin qui mène au ciel, à l’harmonie, et en Science divine le Christ nous montre ce chemin. Ce chemin consiste à ne connaître aucune autre réalité – à n’avoir aucune autre conscience de vie – que le bien, Dieu et Son reflet, et à nous élever au-dessus des prétendus douleurs et plaisirs des sens. » (Science et Santé, p. 242)

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