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Démontrer que le jour est une idée divine

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 27 février 2020


Agissant sous l’inspiration divine, Mary Baker Eddy a défini certains devoirs à accomplir journellement par les scientistes chrétiens. Dans l’article VIII du Manuel de L’Eglise Mère, elle formule trois d’entre eux. Dans la section 1, il est demandé de veiller et de prier tous les jours pour être délivré du mal et des mauvaises pensées. La section 4 énonce une prière quotidienne pour établir le royaume de Dieu et enrichir les affections humaines. La section 6 stipule : « Il sera du devoir de chaque membre de cette Eglise de se défendre journellement contre la suggestion mentale agressive, et de ne pas se laisser entraîner à oublier ou à négliger son devoir envers Dieu, envers son Leader et envers l’humanité. »

Les scientistes chrétiens reconnaissent que ces devoirs leur permettent de remplir le ministère de guérison et de régénération du Christ, la Vérité, avec une plus grande efficacité. Ils acceptent avec joie la discipline utile d’accomplir quotidiennement ces devoirs. Mais ni l’horloge ni un agenda ne régulent le développement spirituel. L’accomplissement régulier de ces devoirs au quotidien a une utilité pratique, mais ceux-ci ne se réduisent certainement pas à cela.

Pour que ces devoirs portent tout le fruit de la démonstration spirituelle, et procurent la satisfaction et l’inspiration que l’Amour divin destine toujours à ses fils et à ses filles, il est également nécessaire d’avoir bien conscience du sens spirituel des mots « jour » et « journellement », et de ce qu’ils impliquent. Mary Baker Eddy indique ce sens spirituel dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures. Elle écrit (p. 584) : « Jour. L’irradiation de la Vie ; lumière, l’idée spirituelle de la Vérité et de l’Amour. » Et elle ajoute l’explication suivante : « Les objets du temps et des sens disparaissent dans l’illumination de la compréhension spirituelle, et l’Entendement mesure le temps d’après le bien qui se déroule. Ce déroulement est le jour de Dieu, et là “il n’y aura plus de nuit”. »

Au vu de ces explications, les moments passés à veiller et à prier pour être délivré du mal, à prier pour établir le royaume de Dieu et enrichir les affections, à se défendre spirituellement contre l’agression mentale, doivent être bien plus qu’une habitude rythmée par le temps. Ils expriment nécessairement le rayonnement de la Vie. Alors « les objets du temps et des sens disparaissent dans l’illumination de la compréhension spirituelle ». Conscient que la présence et le déroulement du jour de Dieu sont éternels, on discerne l’idée infinie de l’Entendement infini, qui ne connaît ni ténèbres ni mal, et n’admet en aucun cas l’existence d’une deuxième mentalité capable de lancer une attaque contre Dieu ou contre Son idée. Ce n’est qu’à cette condition que les devoirs définis par notre leader s’accomplissent dans la pleine compréhension de ce que signifient les termes « jour » et « journellement ».

Lorsque ces devoirs essentiels sont accomplis fidèlement et systématiquement, nos tâches quotidiennes se déroulent naturellement et harmonieusement. Au nombre de ces tâches il y d’abord l’étude de la Leçon-Sermon indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne et la lecture de notre journal quotidien, le Christian Science Monitor ; ensuite viennent les tâches domestiques, l’activité professionnelle et nos autres responsabilités. Nous voyons alors que la pensée exprimée dans le cantique « Chaque jour, à Toi, Seigneur, / Je consacre mon labeur » (Louis M. Gottschalk, Hymnaire de la Science Chrétienne, no 46, trad. © CSBD) gouverne et bénit l’ensemble de nos activités quotidiennes, les éclaire sous toutes leurs facettes grâce au sens spirituel du jour, et révèle l’idée divine déjà parfaitement établie, d’un point de vue général comme dans les moindres détails.

L’auteur de cet article a connu une longue période de maladie. Selon le témoignage matériel, il demeurait alité jour après jour dans une inaction quasi complète, tandis que son état physique se détériorait. Pourtant, comme il cherchait avec persistance la guérison dans la Science Chrétienne, et qu’il accomplissait tous les jours ses devoirs spirituels de scientiste chrétien, le sens matériel mortel du jour et de la détérioration progressive a cédé lentement mais sûrement à la conscience du sens spirituel du jour et du bien qui se déroule. Sans se soucier de l’évidence physique, l’auteur reconnaissait l’activité spirituelle continue comme le fait véritable ; il niait avec de plus en plus d’efficacité toute réalité au cycle temporel des journées de fatigue et des sommeils réparateurs.

L’auteur a compris que, dans la Science, le seul jour qui soit était le jour de Dieu, riche en activités utiles. Parce qu’à ce moment même était le jour de Dieu, qui rayonnait d’une Vie divine infinie et indestructible, il n’y aurait jamais dans l’éternité un autre jour, un meilleur jour, un jour plus actif que le jour présent. L’auteur se montrait sans cesse reconnaissant pour le jour de Dieu, le déroulement du bien spirituel, pleinement satisfaisant et actif, riche de tous les bienfaits déjà établis en tant que fait spirituel. Devant cette récognition persistante du jour de l’Entendement, les progrès spirituels de l’auteur se sont poursuivis dans bien des domaines, jusqu’à ce que la détérioration physique s’arrête, s’inverse, et que la guérison s’ensuive.

Donnant l’interprétation spirituelle du « jour », Mary Baker Eddy écrit : « ... l’Entendement mesure le temps d’après le bien qui se déroule. » En mettant une majuscule à Entendement, elle fait clairement comprendre qu’elle fait ici référence à l’unique Entendement divin, infini, qui est Dieu. C’est pourquoi, pour acquérir le sens spirituel du jour, ou déroulement du bien, il faut d’abord parvenir au vrai sens de Dieu en tant qu’Entendement de l’homme. Il faut cesser de considérer la conscience comme une mentalité personnelle limitée, connaissant à la fois le bien et le mal, pour voir en elle l’Entendement divin infini, ne connaissant que le déroulement, l’identification et l’individualisation du bien.

Ce changement est conforme à l’enseignement de Christ Jésus (Matthieu 4:17) : « Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche. » Dans la langue grecque originale du Nouveau Testament, le terme « repentance » signifie littéralement « changement d’entendement ». C’est ce nouveau sens de la conscience, cette repentance chrétiennement scientifique, qui s’est imposé dans la guérison relatée ci-dessus, avec pour conséquence une compréhension nouvelle du jour, et cela a grandement contribué à la guérison.

Ezéchiel déclare (39:8) : « Voici, ces choses viennent, elles arrivent, dit le Seigneur, l’Eternel ; c’est le jour dont j’ai parlé. » Dans la mesure où l’on obéit au commandement chrétien de se repentir et d’accepter l’Entendement divin comme l’unique Entendement, on constate que toutes les activités quotidiennes sont illuminées par le sens du jour de Dieu, comme étant « l’idée spirituelle de la Vérité et de l’Amour » toujours présente, en laquelle seul le bien se déroule. En ce jour divin, on reconnaît que toutes les aspirations justes existent dans leur accomplissement présent, que tous les objectifs justes se manifestent dans leur réalisation présente, et la perfection se révèle comme étant un fait de l’être éternellement établi. Au fur et à mesure que cette réalisation spirituelle s’affirme, les signes qui l’accompagnent dans chaque domaine d’expérience apportent tout ce qui est nécessaire à la guérison, à la rédemption et à des bienfaits de toutes sortes.

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