L’été de mes douze ans, je suis allée dans un camp pour scientistes chrétiens que j’aime beaucoup. Un jour, avec mes copines de chambrée, nous sommes allées dans la chambre d’à côté. J’étais en chaussettes et, en entrant, j’ai marché sur quelque chose de pointu. Tout de suite, j’ai ressenti une douleur dans le pied ; j’étais au bord des larmes. J’ai regardé sous mon pied, et une punaise était enfoncée dedans. Je me suis mise à pleurer.
Une de mes monitrices m’a demandé pourquoi je pleurais, et je lui ai dit ce qui venait de se passer. Elle m’a aidée à m’installer sur une chaise longue et elle est partie chercher la responsable du camp.
Une de mes copines avait un exemplaire de l’Hymnaire de la Science Chrétienne, et toutes les autres filles des deux chambrées ont commencé à chanter avec elle le cantique 148, qui commence ainsi :
En l’Amour je demeure, Je ne crains nul danger ;
Confiant à toute heure, Là, rien ne peut changer.
Lorsque l’orage gronde Ou que mon cœur est las,
Sa tendresse profonde M’entoure à chaque pas.
(Anna L. Waring, trad. © CSBD)
Les paroles m’ont rassurée sur le fait que l’amour de Dieu ne change pas et que Son amour maintient toujours tout le monde en sécurité. J’étais entourée par l’amour de Dieu, quoi qu’il arrive. La douleur a disparu pendant que mes amies chantaient le cantique pour moi. Je me sentais tellement aimée que je ne pouvais plus souffrir.
Au milieu du cantique, ma monitrice est revenue avec la responsable du camp qui a retiré la punaise. Cela ne saignait pas ! Il n’y avait même pas une trace. C’était comme si rien ne s’était passé. Je me suis souvenue de ce que j’avais appris à l’école du dimanche de la Science Chrétienne : puisque Dieu est toujours présent, il n’existe pas d’endroit où Dieu puisse être absent.
J’ai pu participer à toutes les activités ce jour-là sans problème et j’ai passé un excellent séjour au camp. Je suis reconnaissante pour cette guérison.