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L’effet transformateur de l’amour du Christ

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 4 mai 2020


Il y a quelques années, j’ai eu un problème avec une nouvelle collègue de travail, originaire d’un autre pays. Elle possédait de bonnes compétences techniques, mais nous avions de la difficulté à communiquer, ce qui était frustrant pour toutes les deux. Nous étions programmeuses informatiques. J’étais chargée de la former aux logiciels dont nous avions besoin pour le projet sur lequel nous étions en train de travailler.

Nous nous retrouvions le matin pour passer en revue les tâches particulières à accomplir, et ensuite je l’observais au clavier. Mais j’étais consternée et de plus en plus irritée, car elle revenait me voir un plus tard pour me poser des questions auxquelles j’avais déjà répondu, et parfois plusieurs fois. D’autres collègues avaient remarqué son comportement, car elle allait également les trouver pour qu’ils lui réexpliquent certaines des instructions dont nous avions discuté précédemment.

Mon irritation et mon impatience étaient telles que j’étais sur le point d’exploser. Cette semaine-là, cependant, lorsque j’ai étudié la Leçon biblique indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne, j’ai été frappée par ces mots : « Car l’amour du Christ nous presse… » (II Corinthiens 5:14) J’ai décidé de prendre le temps de bien réfléchir au sens de ce passage. La Bible J.B. Moffatt en donne la traduction suivante : « Je suis gouverné par l’amour du Christ. » Cela m’a donné matière à penser. En approfondissant cette idée, j’ai vu peu à peu que l’amour du Christ va bien au-delà d’une sorte d’amour limité et variable, et décrit une affection tendre, désintéressée, qui repose sur une base spirituelle et est pleine de compassion. Cet amour inclut tout le monde et met en évidence l’identité bienveillante que Dieu nous a donnée. Et c’est un amour qui guérit. J’ai senti qu’il m’environnait et que j’en étais remplie. Non seulement je me sentais aimée, mais j’exprimais cet amour.

Cet autre passage m’a éclairée un peu plus : « La divinité du Christ fut rendue manifeste dans l’humanité de Jésus. » (Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 25). Il devenait clair à mes yeux que mon humanité gagnerait à s’imprégner un peu plus de la nature divine. Je pouvais faire confiance au gouvernement de l’amour du Christ pour me rendre capable d’être posée et bienveillante en toutes circonstances, même si celles-ci me paraissaient éprouvantes.

Lorsque ma collègue m’a de nouveau posé certaines des questions dont nous avions déjà parlé, j’ai d’abord failli laisser exploser ma colère. Mais instantanément ce verset biblique m’est venu à la pensée – de toute évidence un message de Dieu. J’ai aussitôt senti qu’un amour doux et paisible nous environnait toutes les deux. Mon irritation s’est dissoute dans la présence de l’amour du Christ. Je l’ai accueillie chaleureusement et l’ai invitée à s’assoir pour travailler de nouveau à l’écran. Elle a pris des notes et posé des questions pertinentes. Ne la voyant plus à travers un brouillard d’impatience et de critiques négatives, j’ai reconnu que c’était une jeune femme brillante, tout à fait désireuse de faire du bon travail, malgré la barrière du langage. Quand nous avons eu terminé, nous avons bavardé un peu, ce que nous n’avions jamais fait auparavant.

Cela a mis un terme à l’irritation qu’elle m’inspirait. A partir de ce moment, j’ai apprécié sa compagnie et nous avons établi de bonnes relations de travail.

Quelques mois plus tard, le mari de ma collègue a décroché un meilleur emploi dans une autre partie de l’Etat. Elle m’a invitée à dîner dans leur charmant appartement pour me remercier de l’aide que je lui avais apportée dans son travail. Elle a dit à son mari que j’avais été bienveillante et gentille avec elle dans ce travail exigeant. J’étais très heureuse d’avoir appris quelque peu comment la grâce de Dieu efface tout ce qui est désagréable et manque d’amour, et met en lumière le bien qui a toujours été présent.

Tandis que cette leçon continuait de porter ses fruits, j’ai constaté que la portée curative de ces vérités s’étendait jusqu’à me guérir physiquement. Durant plusieurs jours, mes paupières ont gonflé, leur peau était sèche et pelait au cours de la journée. Ce n’était pas joli à voir. En priant, je me suis rendu compte que la vision que j’avais de mes semblables, hommes et femmes, devait refléter plus d’amour et de gentillesse et ce, constamment. Pour cela, il fallait que, sur mon lieu de travail, dans mon quartier, en voiture ou en société, je voie en chacun l’enfant innocent de Dieu, que Dieu aime tendrement.

De nouveau, la Bible m’a éclairée – cette fois grâce à la définition de l’amour que nous donne l’apôtre Paul, dans le 13ème chapitre de la première épître aux Corinthiens. Je me suis particulièrement attachée à sa description de l’amour véritable, qui inclut les qualités d’humilité et de bonté (voir verset 4). Le cœur sincèrement contrit, je me suis rendu compte que je portais souvent un jugement sévère et défavorable sur les gens, et je me suis employée à le remplacer systématiquement par une vision spirituelle. J’ai cherché à voir les enfants de Dieu aimants, réfléchis, intelligents, généreux et sages.

Grâce à un effort soutenu en ce sens – résultat direct de la prière – le problème que j’avais aux paupières a diminué puis disparu. Depuis, on me complimente sur l’état de ma peau et sur mes yeux. Mais ce qui est bien mieux, c’est que je considère plus systématiquement mes semblables avec une tendre bienveillance.

Charlene Anne Miller
Tallahassee, Floride, Etats-Unis

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