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D’abondantes joies

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 5 juillet 2019


La joie me caractérise-t-elle ? Il est utile de se poser la question à soi-même de temps à autre. Le Psalmiste écrit à propos de Dieu : « Il y a d’abondantes joies en ta présence, des délices éternelles à ta droite. » (Psaume 16:11, d’après la version King James)

Où Dieu est-Il présent ? Est-Il ici plutôt que là ? Etait-Il présent hier mais absent aujourd’hui ? Non. En réalité, Dieu est présent en tout lieu et en tout temps. Aussi la joie abonde-t-elle partout, tout le temps. Si nous nous sentons privés de joie, il nous faut devenir plus spirituellement conscients de la présence de Dieu.

La Science Chrétienne rend tangibles l’omniprésence de Dieu et la coexistence de Dieu et de l’homme en tant que l’Entendement et son idée. Mary Baker Eddy écrit : « Le moi [“je”] ira au Père quand l’humilité, la pureté et l’amour, éclairés par la Science divine, le Consolateur, conduiront au Dieu unique ; alors on verra que l’ego n’est pas dans la matière mais dans l’Entendement, car il n’y a qu’un seul Dieu, un seul Entendement ; et l’homme ne prétendra alors à aucun entendement en dehors de Dieu. » Elle ajoute : « L’idolâtrie, la supposition qu’il existe maints entendements et plus d’un Dieu, s’est répétée en toutes sortes de subtilités à travers tous les siècles, disant comme au commencement : “Croyez en moi, et je vous ferai semblables à des dieux” ; en d’autres termes : Je vous donnerai un entendement en dehors de Dieu (le bien) et appelé le mal ; et ce prétendu entendement vous ouvrira les yeux et vous fera connaître le mal et devenir ainsi matériels, sensuels, mauvais. Mais rappelez-vous que c’est un serpent qui a dit cela ; par conséquent cette déclaration n’émanait pas de l’Entendement, le bien ou la Vérité. » (Ecrits divers 1883-1896, p. 195-196)

De même qu’il n’y a qu’un seul Dieu, il semblerait qu’un seul diable ou serpent opère de différentes façons pour nous faire croire que nous pouvons être projetés hors de la présence de Dieu et perdre la joie. Que cette prétendue perte de la joie soit due à la privation, au chagrin, à des problèmes relationnels ou à la maladie, nous devons « nous rappeler que c’est un serpent qui a dit cela ».

Si un enfant lançait une pierre contre nous, nous nous occuperions de l’enfant, pas de la pierre. De même, lorsque se présente une circonstance d’où la joie est absente, il faut résister à la tentation qui se cache derrière, la tentation de croire à la séparation d’avec Dieu, la source de tout bien et d’abondantes joies.

Nous avons tendance à penser que la dépression est causée par telle ou telle circonstance, mais la dépression est le venin que le serpent ou suggestion mentale agressive injecte dans notre conscience. Au début la victime est amenée à ressasser, puis elle ouvre la porte aux pensées destructives liées à l’apitoiement sur soi et à l’égocentrisme. C’est pourquoi nous devons nous réveiller dès que vient la tentation de ruminer.

Comment éviter de ressasser ? En prenant l’attitude opposée. Et quelle est-elle ? C’est la communion. La communion avec l’Amour divin dont nous sommes les enfants. La communion se pratique et se préserve grâce au Christ. Une partie de la fonction du Christ, telle qu’elle est présentée par Esaïe, consiste à « accorder aux affligés de Sion, [… à] leur donner un diadème au lieu de la cendre, une huile de joie au lieu du deuil, un vêtement de louange au lieu d’un esprit abattu, afin qu’on les appelle des térébinthes de la justice, une plantation de l’Éternel, pour servir à sa gloire » (61:3).

Interrogeons-nous pour savoir si nous nous tournons vers le Christ ou bien vers le serpent. Si c’est vers le Christ, soyons sûrs que nous recevrons « l’huile de joie ». Nous nous sentirons alors inondés de gratitude pour la réalité spirituelle en dépit de l’apparence matérielle, pour notre droit de naissance spirituel à la liberté, pour les vérités de l’être simples, sans complication et toutes-puissantes.

Paul et Silas exprimèrent de la reconnaissance quand ils furent jetés en prison. Ils ne perdirent pas un seul instant à ressasser, et loin de se contenter de prier, ils chantèrent des cantiques de louange, qui plus est à minuit.

Si nous n’oublions pas de faire de même au cœur de la nuit, nous serons, tout comme eux, récompensés. Nous lisons en effet : « Tout à coup il se fit un grand tremblement de terre, en sorte que les fondements de la prison furent ébranlés ; au même instant, toutes les portes s’ouvrirent, et les liens de tous les prisonniers furent rompus. » (Actes des apôtres 16:26) Dans la mesure où nous affirmerons les faits spirituels de l’être avec patience, persistance et surtout avec joie, les fondements de notre prison (celle du manque, du chagrin ou de la maladie) seront ébranlés ; et non seulement nous serons libres, mais ceux qui souffraient de la même croyance pourront également voir s’ouvrir la porte vers la liberté.

La joie est l’aile puissante qui nous porte au-delà du chaos de l’entendement mortel prisonnier de sa propre confusion, et nous fait pénétrer dans l’univers de la liberté spirituelle.

La joie est la lumière qui brille à travers chaque expérience vécue. Elle ne peut être cachée ; elle se révèle et se partage. C’est la part de notre vécu qu’il est possible de partager avec les autres. Nul ne saurait sonder les profondeurs d’une expérience qui n’appartient qu’à nous ; personne ne peut prendre part à notre combat contre la tentation ou à nos moments de sainte communion avec Dieu, ni franchir patiemment avec nous les étapes qui consistent à explorer notre cœur, à renoncer à nous-mêmes, et qui nous font parcourir le désert et en sortir. En revanche, la joie que ces expériences nous apportent ne peut rester cachée. Lorsque Moïse revint après avoir parlé avec Dieu, son visage resplendissait, car en présence de Dieu, il y a « d’abondantes joies ».

Notre leader nous fait cette promesse : « Souvenez-vous que vous ne pouvez rencontrer aucune situation, si désespérée soit-elle, où l’Amour ne vous ait précédé et où ne vous attende sa tendre leçon. » (La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, p. 149-150) Il n’existe donc aucune situation, si grave soit-elle, qui puisse nous priver de la joie, car il n’existe aucune situation qui puisse nous séparer de Dieu. C’est là une réalité spirituelle irréfutable.

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