L’été dernier, je suis retournée à un camp de vacances pour scientistes chrétiens. J’étais impatiente de voir mes amies et de m’amuser, mais au cours de la première semaine, ma cheville droite a commencé à me faire mal. La douleur ne disparaissant pas, un soir avant d’aller me coucher, j’ai décidé de discuter avec la praticienne de la Science Chrétienne qui séjourne également au camp. Pendant que nous parlions, deux ou trois choses m’ont frappée. Je me souviens qu’elle disait que je ne pouvais pas tomber des bras de Dieu, ce qui avait du sens pour moi, car j’ai appris à l’école du dimanche de la Science Chrétienne que Dieu est toujours présent, tout autour de moi, et que de ce fait je ne peux jamais être en dehors de Sa sollicitude.
J’ai aussi appris que puisque Dieu ne peut pas se blesser, moi non plus je ne peux pas être blessée. Pour moi, cela signifie que, puisque je suis le reflet de Dieu, je ne peux être que la ressemblance de ce que Dieu est. Dieu est toujours 100 % bon et parfait, donc je dois l’être aussi.
Le lendemain matin, alors qu’avec mes amies nous retournions dans notre chambre, je marchais plus lentement que le reste du groupe car j’avais mal à la cheville. Mais à mi-chemin, j’ai commencé à prier avec les idées que j’avais retenues des discussions avec la praticienne. Je croyais vraiment aux idées avec lesquelles je priais. Je faisais totalement confiance à Dieu et je refusais d’avoir le moindre doute. Lorsque nous sommes arrivées à notre chambre, j’étais à nouveau capable de marcher, de courir et de sauter !
Lors d’une randonnée, au cours de la deuxième semaine, j’ai eu une autre guérison. J’avais déjà fait cette marche auparavant et j’avais toujours eu des vertiges à un endroit précis du parcours. Mais cette année-là, j’étais déterminée à que cela ne se reproduise pas, parce que je savais que, puisque Dieu est entièrement bon, le bien ne peut provenir que de Dieu. A la moindre sensation de tournis, je disais simplement : « Non ! » Pendant les quelques minutes suivantes, cette sensation revenait à plusieurs reprises, mais je continuais à dire « Non ! » jusqu’à ce que cela cesse. Je savais que j’étais guérie, et depuis je n’ai plus jamais eu ce genre de problème.
Je suis si reconnaissante pour ces guérisons car, avant cela, je ne croyais pas que je pouvais être guérie en priant pour moi-même ou pour les autres. Quel soulagement de savoir que maintenant, j’en suis capable.
