J’ai bien des raisons d’être reconnaissant, mais par-dessus tout, je suis heureux de pouvoir connaître la nature de Dieu grâce à la Science Chrétienne. Ma vie aurait été tout à fait différente sans la Science Chrétienne.
Quand j’avais trois ans, la curiosité m’a poussé à me demander ce qui était sur la cuisinière, et j’ai posé ma main directement sur une plaque brûlante. Mes cris ont attiré l’attention de ma mère, et elle s’est précipitée pour ôter ma main de la plaque et tenter de me calmer. Cette scientiste chrétienne convaincue m’a raconté plus tard qu’elle avait aussitôt chassé ses propres craintes concernant la brûlure, en affirmant que j’étais l’enfant bien-aimé de Dieu, et qu’Il me protégeait et prenait sans cesse soin de moi. Elle a compris que la discordance ne pouvait jamais entrer dans le royaume des cieux, où toutes les idées de Dieu demeuraient dans l’harmonie. Aucun mal ne pouvait donc toucher l’homme de Sa création – mon identité réelle et celle de tous.
Le soir venu, j’avais retrouvé mon comportement habituel. Ce n’est qu’en me donnant un bain, dans la soirée, que ma mère s’est souvenue de la brûlure. Ouvrant ma main pour l’examiner, elle a vu qu’elle était devenue « saine comme l’autre » (Matthieu 12:13). La guérison était si parfaite qu’elle n’aurait su dire quelle main avait été brûlée.
Quand j’étais au lycée, je faisais partie d’une équipe de coureurs sur piste. On m’avait dit que si je perdais deux kilos, je pourrais exceller à la course et au saut. J’ai donc suivi un régime. Bientôt je suis devenu obsédé par l’idée de perdre du poids. En fait, je faisais tout mon possible pour éviter de manger, malgré l’insistance de mes parents et de mes amis. J’étais tellement hypnotisé par la pensée de maigrir que cela m’agaçait de voir quelqu’un s’inquiéter pour moi.
Peu de temps après, on m’a exclu de l’équipe de coureurs car je n’avais plus l’énergie ni l’endurance nécessaires. L’entraîneur, ainsi que mes professeurs, se faisaient du souci pour ma santé. J’avais perdu ma bonne santé et n’étais plus qu’un corps décharné avec la peau sur les os (j’avais perdu 14 kilos).
Durant toute cette période, mes parents ont fait le maximum pour m’aider. Ils priaient également avec ardeur et avaient demandé l’aide d’un praticien de la Science Chrétienne. De nombreuses rumeurs circulaient concernant mon état, et parfois même des rumeurs alarmantes. Malgré tous nos efforts, le problème ne faisait qu’empirer.
Par moments, j’avais du mal à prier, comme si quelque chose en moi ne voulait pas guérir. Rétrospectivement, je comprends que ce « quelque chose » était probablement la volonté humaine. Mais à l’époque, tandis qu’on nous envoyait des lettres anonymes pour dénigrer notre religion, je ne pouvais rien faire d’autre que demander à Dieu de m’aider.
La guérison est venue de façon tout à fait inattendue au cours d’un long voyage. En me réveillant un matin, j’ai eu l’impression d’entrevoir le ciel : j’étais inondé d’un sentiment de réconfort et de paix. J’ai su à cet instant que Dieu gouvernait mon existence entière. Je me suis levé et j’ai mangé un repas entier.
Au début, quand je disais aux autres que je n’avais plus de problème et que j’allais bien, mes explications se heurtaient au doute. Mais bientôt, mes proches ont pu voir que j’étais effectivement sur la voie de la guérison. En quelques semaines, j’ai repris les kilos perdus et j’ai pu mener une vie normale et active. Parallèlement à cette guérison physique, mon caractère s’est radicalement transformé. Je n’étais plus réservé, entier et introverti comme avant ; j’étais devenu quelqu’un de plus expressif et de plus joyeux. On nous a même réécrit, mais cette fois pour féliciter mes parents de leur foi et de leur persévérance, et pour faire l’éloge de la Science Chrétienne et de son pouvoir de guérison manifeste.
Malgré des preuves aussi frappantes de l’efficacité de la Science Chrétienne dans la guérison, je me suis intéressé à d’autres religions durant mes années au lycée. La Science Chrétienne me paraissait abstraite et très différente de ce à quoi la plupart de mes amis croyaient. J’avais besoin de trouver une explication à l’existence de Dieu, une explication que je puisse vraiment comprendre. J’ai participé à diverses activités et retraites religieuses, et j’ai fréquenté plusieurs églises dans l’espoir de trouver une religion qui réponde à toutes mes questions. Mais plus je cherchais, plus j’étais désabusé.
Quand j’y repense aujourd’hui, je me rends compte que mes amis avaient bien souvent placé leur foi dans des dieux matériels, des divinités qu’ils craignaient beaucoup et comprenaient peu. Dans les moments difficiles, leurs conceptions de Dieu ne leur servaient pratiquement à rien. C’était le contraire de ce que j’avais vu en Science Chrétienne, si bien qu’au bout de deux ans, j’ai fini par reconnaître que ce que je désirais vraiment, c’était de mieux comprendre la nature de Dieu, grâce à la Science Chrétienne. Je me suis rendu compte que la Science Chrétienne n’était pas abstraite, et qu’aucune des religions que j’avais étudiées ne comportait cette vraie promesse de bienfaits pour ceux qui comprenaient les préceptes de la Science et les suivaient. Dans la Science, il n’y a pas de zones d’ombre à masquer, ni de doctrines théologiques sur la réalité de Satan, le diable, contrairement aux enseignements de tant de religions et de systèmes de pensée.
Après plusieurs années d’étude, je constate que la Science garde toute la vitalité, la fraîcheur et la promesse que j’y ai trouvées lorsque je me suis remis à l’étudier. Les bienfaits que ma famille a récoltés en mettant sa confiance en Dieu représentent beaucoup plus que je ne saurais exprimer. Je suis infiniment reconnaissant de l’existence des organisations de la Science Chrétienne à l’Université, de la possibilité d’être membre de L’Eglise Mère et d’une église filiale, et d’avoir suivi le Cours Primaire. Tout cela m’a permis de progresser, et je peux faire part aux autres des nombreux bienfaits de la Science Chrétienne.
Brian D. Webster
Aurora, Colorado, Etats-Unis
Je suis heureuse de confirmer le témoignage de mon fils. A l’époque où il avait tellement maigri, les symptômes matériels étaient très sérieux et, par moments, alarmants. C’était une période éprouvante qui demandait une grande foi et des prières incessantes. Mais au moment de la guérison, le changement de caractère de Brian a été aussi rapide et radical que l’amélioration de son état physique. Cette guérison entretient en moi un sentiment d’humilité et de gratitude à l’égard de la Science Chrétienne.
Quand mon fils était au lycée et qu’il poursuivait sa quête de religion, il a semblé important de lui laisser faire ses propres choix. Mais, en tant que mère, j’ai pensé qu’il était de mon devoir de le soutenir par la prière tous les jours, et de savoir qu’il n’était jamais privé de l’inspiration divine. Je suis heureuse de ne jamais avoir voulu lui imposer la Science Chrétienne, car c’est en cherchant lui-même des réponses qu’il est devenu plus fort et a acquis une conviction spirituelle. Observer ses progrès et sa persévérance dans la pratique de la Science Chrétienne a été pour moi une expérience enrichissante.
Winding C. Ivey
Denver, Colorado, Etats-Unis
