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L’amour qui répond à l’appel à l’aide des aidants

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 19 octobre 2020


Beaucoup d’entre nous ont demandé de l’aide quand la charge à porter leur a semblé trop lourde. C’est souvent le cas lorsque nous prenons soin de quelqu’un. Que nous nous trouvions dans le cas d’un parent qui élève seul ses enfants ou d’un adulte qui s’occupe de l’un de ses parents – voire des deux, ou dans diverses autres situations, les exigences de la tâche peuvent sembler énormes.

Même si nous sommes prêts à assumer la plus grande part de responsabilité, il est tentant d’éprouver du ressentiment lorsqu’il n’y a aucune possibilité d’aide extérieure ou quand ceux qui pourraient et devraient nous aider se défilent.

Heureusement, on trouve le réconfort et d’utiles conseils dans l’exemple de Christ Jésus. Bien que nul d’entre nous n’ait à porter le fardeau du Christ, nombreux sont ceux qui ont le sentiment de vivre une situation insupportable et injuste.

Avec toutes les victoires que remporta Christ Jésus dans son ministère de guérison, lorsqu’il guérit les déments, les lépreux et les invalides, et même quand il ressuscita des morts, il pourrait sembler étrange que, dans le jardin de Gethsémané, la nuit précédant son crucifiement, il ait eu à lutter avec tant de force contre l’incapacité de ses disciples à l’aider. (voir Matthieu 26:36-46) Il a fait face à la menace du crucifiement et au poids de la haine du monde à l’égard de la Vérité même. Mais l’aide infime que lui auraient apportée ses disciples aurait-elle vraiment pu résoudre ces problèmes ? 

Et pourtant, j’ai puisé beaucoup d’encouragement en méditant sur le fait que cela pourrait être pour nous tous l’un des derniers et des plus difficiles obstacles à franchir : ce désir ardent d’être aidés humainement quand la joie qui nous habite et notre vie même semblent être réduites à néant sous le poids de notre fardeau. Que faire, alors, quand les autres ne veulent tout simplement pas venir à notre aide, ou qu’ils en sont incapables ? Allons-nous poursuivre notre chemin en martyrs ? Nous effondrer sous le poids du fardeau ? Ou tirer une leçon nouvelle de l’exemple de notre Maître chrétien ?

Après deux tentatives pour réveiller les disciples endormis afin qu’ils prient avec lui, Jésus leur dit : « Dormez, maintenant ! Reposez-vous ! » (version Chouraqui) Il se détourna totalement de la recherche d’une aide humaine pour s’appuyer entièrement sur Dieu comme la source de tout ce qui peut être nécessaire à l’homme. Jésus a dû ressentir la certitude suprême de disposer de tout le soutien possible, sachant que la Vie divine omnipotente garantissait elle-même une sécurité sans faille à sa merveilleuse expression.

Cette confiance totale en Dieu allait s’avérer absolument vitale. Ce n’était pas une question de justice humaine ; c’était par divine nécessité que Jésus devait être capable de travailler et de prier seul avec Dieu dans la tombe, après son crucifiement. Il ne pouvait appeler personne, obtenir aucune aide d’origine humaine. Mais l’Entendement divin toujours présent était là pour lui fournir l’inspiration, l’élévation mentale et la clarté spirituelle qui constituaient l’aide dont il avait tant besoin. C’était là l’antidote direct au concept erroné d’un entendement personnel en dehors de Dieu, avec les faiblesses qui l’accompagnent, l’intérêt personnel, la peur, la torpeur et l’incapacité.

Si Jésus avait été dépendant d’un entendement personnel ou du cerveau matériel, il aurait effectivement été impuissant après le crucifiement, car le cerveau ne fonctionnait plus. Durant toute l’épreuve du crucifiement, il avait gardé conscience de la Vie ; il savait qu’il dépendait entièrement de la conscience divine, qui est immortelle. Il savait aussi que la conscience divine est toujours active et qu’elle est la force de vie qui soutient véritablement l’homme en tant qu’idée spirituelle, ou reflet, de Dieu. Il recevait tout ce dont il avait besoin de la Vie omnipotente, et il sortit de la tombe !

Il y a plusieurs années, j’avais désespérément besoin d’aide, car tout en travaillant à temps plein, je m’occupais d’une famille de cinq personnes, je soignais ma mère à domicile, et je me préparais à être une nouvelle fois grand-mère et à soutenir ma fille, qui était mère célibataire. Du fait de la situation géographique, financière et familiale, je ne pouvais compter, du moins sur le moment, sur aucune aide à proximité.

J’ai beaucoup réfléchi à ce que dit Mary Baker Eddy dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures au sujet de la lutte de Jésus à Gethsémané : « Dans le jardin de Gethsémané, en cette nuit de tristesse et de gloire, Jésus perçut clairement l’erreur absolue de croire à la possibilité d’une intelligence matérielle quelconque. Les affres du délaissement et les verges de l’ignorance bigote le firent cruellement souffrir. Ses disciples dormaient. Il leur dit : “Ne pouviez-vous veiller une heure avec moi ?” Ne pouvaient-ils veiller avec lui, lui qui, attendant et luttant dans une angoisse muette, veillait sur tout un monde sans se plaindre ? Ce besoin de tendresse humaine n’eut pas de réponse, aussi Jésus se détourna-t-il pour toujours de la terre vers le ciel, du sens vers l’Ame. » (p. 47)

Tandis que je priais pour me tourner entièrement vers l’Ame divine, Dieu, en tant que la source de ma vie même, j’ai senti une calme et paisible assurance grandir en moi. Cela venait d’une meilleure compréhension du fait que, puisque Dieu est la Vie et l’origine de toute existence, toute exigence vient de Lui. Dieu est toujours en train de S’exprimer dans Sa création et à travers elle. Par conséquent l’expression que le Père-Mère Dieu exige de Ses idées masculines et féminines s’accompagne aussitôt des ressources nécessaires à cette expression. Il n’y a pas deux lois mais une seule loi, laquelle est divine. La connaissance qu’a l’Entendement de ses idées réunit en une même action l’offre et la demande. 

Cet autre énoncé de Science et Santé a renforcé les idées qui m’inspiraient de plus en plus : « La Vérité, la Vie et l’Amour sont les seules exigences légitimes et éternelles imposées à l’homme, et ce sont des législateurs spirituels qui contraignent à l’obéissance de par des statuts divins. » (p. 184)

J’ai eu le sentiment que Dieu prenait soin de tout et de tous, qu’Il veillait sur chacune de Ses idées quand elle venait à s’exprimer. J’ai également pensé avec confiance que les seules exigences auxquelles nous devions répondre provenaient de la Vie, de la Vérité et de l’Amour. Ces exigences spirituelles ne viennent ni d’autres personnes ni des circonstances, et elles réalisent leur propre accomplissement. Cela ne signifie pas pour autant que nous devons traverser la vie sans bénéficier d’aucune aide ; nous devons juste faire confiance à Dieu pour nous fournir l’aide appropriée en toutes circonstances.

Chaque jour, j’ai trouvé la confiance nécessaire pour effectuer avec plaisir mes diverses tâches dans le seul but d’exprimer Dieu. Il m’est apparu encore plus clairement que je pouvais avoir confiance en Dieu et témoigner du fait qu’Il gouverne directement chaque individu, dans chaque situation, selon les besoins. J’ai prié tranquillement et avec persistance dans ce sens pendant un mois durant lequel j’ai eu fort à faire.

A la fin de ce mois, dans un timing parfait, ma mère a accepté d’aller vivre chez mon frère et sa femme, à une heure de là. Ils avaient déjà accueilli la mère de cette dernière dans leur maison. Les deux mamans étaient ravies de se tenir compagnie, et on s’occupait très bien d’elles. Mon frère et sa femme recevaient d’elles une aide financière. Le week-end de ce déménagement, ma fille a donné naissance à un adorable petit garçon. De nombreuses personnes de la famille étaient à proximité pour partager la joie régnant dans notre foyer et apporter leur aide, jusqu’à ce que, six mois plus tard, dans la poursuite de ce déroulement harmonieux, ma fille et son fils trouvent leur propre foyer.

Je ne dis pas que j’ai complètement surmonté le grand désir d’une aide extérieure. Je connais encore des moments d’accablement ou de lutte contre le ressentiment. Mais j’apprends à me tourner de façon plus rapide et sans réserve vers Dieu, qui est la seule aide dont j’ai besoin. J’y trouve un soulagement, une douce assurance et des réponses. J’ai découvert maintes et maintes fois que cette meilleure compréhension de la sollicitude de Dieu soulage mon esprit et opère les ajustements nécessaires dans des circonstances difficiles. En nous appuyant sur l’Amour divin comme la source de tout ce dont nous avons besoin, nous voyons que nous participons tous à la symphonie de l’Amour, et nous sommes mieux à même de nous comprendre et de nous soutenir mutuellement, avec une joie véritable.

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