Connaissez-vous l’histoire du magicien d’Oz ? Dorothy et ses amis vont à la Cité d’Emeraude pour demander l’aide du magicien. Avant d’y entrer, ils doivent mettre des lunettes vertes. Lorsqu’ils entrent dans la ville, tout est vert émeraude. Ce n’est que bien plus tard dans leurs aventures que Dorothy et ses amis retirent leurs lunettes et voient la ville telle qu’elle est réellement. Bien sûr, à ce moment-là, ils se rendent compte que la ville n’est pas verte. Tout semblait vert à cause des lunettes. Elles avaient produit une illusion, quelque chose qui semble exister mais qui n’existe pas.
Le magicien d’Oz est une belle histoire. Il est amusant de penser à la façon dont tous les personnages ont été piégés. Dans la vie réelle, cependant, personne n’aime être poussé à croire à quelque chose qui n’est pas vrai. Mais comment être certain de ce qui est vrai et de ce qui ne l’est pas ?
Eh bien, la Bible peut nous y aider. Dans la Genèse, le premier livre de la Bible, il y a deux récits différents décrivant la façon dont Dieu a créé l’homme. Dans le premier, Dieu crée l’homme – c’est-à-dire chacun de nous – à Son image et à Sa ressemblance. Cela signifie que Dieu, Esprit, qui est parfait, nous crée parfaits et spirituels, comme Lui-même. Dans la seconde histoire, Dieu crée un homme, Adam, à partir de la poussière de la terre. Il utilise ensuite un de ses os pour fabriquer une femme, qu’Adam nomme Eve.
Les enseignements de Jésus montrent que le premier récit est le vrai. Jésus a dit une fois : « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. » (Matthieu 5:48) Etre parfait signifie être semblable à Dieu. Seules l’image et la ressemblance de Dieu peuvent être parfaites. Un homme tiré de la poussière de la terre ne pourrait jamais être parfait comme Dieu. Donc, je pense que Jésus nous disait que nous sommes en réalité spirituels et que, contrairement aux apparences, nous ne sommes pas constitués de chair et d’os.
Un jour, alors que je m’étais blessée, j’ai dû être vigilante afin de ne pas accepter l’illusion que j’étais faite de chair et d’os. Ce jour-là, je me promenais dans un grand champ, et j’étais très joyeuse. Cependant, en franchissant une barrière où il y avait beaucoup de pierres, mon pied s’est retourné et quelque chose a craqué. Mon pied a commencé à me faire souffrir et j’avais du mal à marcher.
En priant, j’ai pensé à ce qui était vrai à mon sujet. La douleur dans mon pied semblait crier : « Tu as eu un accident et tu t’es blessée ! » Mais je savais que si Dieu, qui est parfait, m’avait créée à Son image et à Sa ressemblance, j’étais aussi parfaite qu’il est possible de l’être. Parce que je suis en réalité spirituelle, et non pas faite de chair et d’os, aucune partie de mon être réel ne pouvait être cassé ou disloqué.
J’ai aussi pensé au fait que Dieu est Amour. Et, parce qu’Il m’a créée, parce qu’Il m’aime, et parce qu’Il prend toujours soin de moi, jamais Il ne me laisserait me blesser. Donc, croire que l’accident et la douleur étaient réels revenait à regarder à travers des lunettes vertes, plutôt que de voir les choses telles que Dieu les a créées, c’est-à-dire telles qu’elles sont en réalité.
J’ai continué de marcher et de prier tout au long de la journée. Même si mon pied me faisait toujours souffrir, je continuais d’affirmer : « Non, cet accident ne peut pas m’affecter. Je ne suis pas une fille faite de chair et d’os, mais l’enfant parfaite de Dieu. Au lieu de penser à la sensation dans mon pied, j’ai besoin de comprendre que je suis spirituelle et libre dès maintenant. » Le lendemain matin, mon pied allait parfaitement bien, et je pouvais marcher sans souffrir. J’étais reconnaissante à Dieu de m’avoir guérie.
Le livre Science et Santé avec la Clef des Ecritures, de Mary Baker Eddy, parle des illusions. Il dit : « Lorsque l’illusion de la maladie ou du péché vous tente, attachez-vous fermement à Dieu et à Son idée. » (p. 495) Si nous continuons de songer à Dieu, et de nous attacher à Dieu, toutes les illusions relatives à la douleur ou à quelconques problèmes seront détruites.
Donc, lorsqu’on fait face à un problème, on peut se demander : « Est-ce que ce problème est vrai, ou est-ce que je regarde au travers de lunettes vertes, et vois une illusion ? » Vous savez qu’une chose est vraie si elle est bonne, comme Dieu. Si ce n’est pas le cas, alors c’est une illusion. Retirez donc vos lunettes vertes, et découvrez ce qui est vrai à votre sujet.
